Portrait : Pâtissier et saisonnier par goût du challenge !
Auteur Aurelya | Catégorie Les rendez-vous emploiVoilà deux ans que Damien Gendron intervient en tant que pâtissier saisonnier à Saint-Jean-Cap-Ferrat et à Courchevel. Pour Jobintree, il revient sur les raisons qui l’ont poussé à choisir cette voie.
« Tu n’es pas fait pour la cuisine, mais pour la pâtisserie ! » C’est cette petite phrase lancée un jour par l’un de ses professeurs qui a bouleversé le destin de Damien Gendron. Car nul doute qu’en intégrant un BEP hôtellerie et restauration option cuisine, il n’imaginait pas, des années plus tard, prendre part à deux concours de pâtisserie. Le jeune homme ayant même fait un crochet du côté de Concarneau pour travailler les produits de la mer…
Mais aujourd’hui âgé de 26 ans, concourir face aux meilleurs de la discipline est quasi chose faite. Et pour cause, avec en poche un Bac pro option cuisine et une mention dessert à l’assiette, il s’est inscrit à plusieurs épreuves. Pour mettre toutes les chances de son côté, celui qui a passé un an auprès de la chef Anne-Sophie Pic à Valence, a choisi de mettre entre parenthèses son activité professionnelle de saisonnier pour tout miser sur sa préparation.
« J’ai terminé ma saison il y a à peine une semaine et je ne repars pas tout de suite. Pour mener sérieusement mes projets, il a fallu faire un choix », commente-t-il. Et des choix audacieux, Damien Gendron en a déjà fait, notamment lorsqu’il a opté pour une vie de saisonnier.
« J’ai toujours voulu apprendre les techniques
des pièces en chocolat et en sucre »
« J’ai débuté il y a deux ans en me disant que j’étais encore jeune et que c’était le moment pour bouger et multiplier les expériences. Je travaille l’été à Saint-Jean-Cap-Ferrat et l’hiver à Courchevel », explique-t-il. Et de préciser : « C’est un challenge qui a lieu tous les six mois. Car je me suis fixé pour objectif de revenir dans les mêmes maisons. A chaque saison, je dois donner le meilleur de moi-même pour que les chefs me refassent confiance. C’est très intéressant. »
S’il trouve pleinement son compte en tant que saisonnier, il rappelle quelques pièges à éviter : […] Etre saisonnier, c’est bien. Mais pour que l’expérience soit qualitative sur le CV, il vaut mieux valider deux saisons au même endroit. Autrement, un recruteur peut se poser des questions en voyant que vous avez travaillé quatre mois par ici, six mois par-là. »
Damien Gendron, qui a « toujours voulu apprendre les techniques des pièces en chocolat et en sucre » – attiré par « le côté créatif » de la discipline -, se donne quelques années pour monter en compétences. « Je souhaite réussir des concours de pâtisserie, j’en ai vraiment envie. Puis, j’aimerais continuer à travailler avec des grands chefs, avant de m’installer à mon compte si j’en ai l’opportunité », concède ce passionné.
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