Chaque année, des milliards de spectateurs se passionnent pour la Grande Boucle. Mais pour que la magie opère, il faut compter sur les organisateurs, les bénévoles et des milliers de petites mains qui contribuent au succès de l’événement. Qui sont ces hommes et ces femmes de l’ombre ? Retour sur les métiers du Tour de France.
Le Tour de France reste l’une des compétitions internationales les plus suivies au monde. Il s’agit même pour être exact du troisième événement sportif médiatique, juste derrière les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football.
Si ce rendez-vous cycliste réuni jusqu’à deux milliards de spectateurs (et auditeurs) à travers la planète, il mobilise également des milliers de personnes pendant près d’un mois (du 2 au 24 juillet pour l’édition 2016).
En effet, si les coureurs restent les stars incontestées de la Grande Boucle, à l’instar du Britannique Chris Froome, de l’Espagnol Alejandro Valverde mais aussi du Colombien Nairo Quintana et du Français Bryan Coquard, de nombreux anonymes évoluent sur le Tour de France et assurent le bon déroulement des festivités.
Entre autres, 23.000 policiers et gendarmes sécurisent le Tour de France, 65 personnes sont formées à la prévention du risque routier (450 personnes depuis 2010), dix médecins toutes spécialités et cinq infirmiers composent le service médical, quand la fameuse caravane publicitaire – cortège de 170 véhicules sur 12 km – comprend pas moins de 600 personnes, dont 55 dédiées à l’encadrement.
Sur le Tour, plusieurs métiers sont donc représentés : hôtesse, ardoisier (installé à l’arrière d’une moto, il indique aux coureurs le temps qui sépare le peloton des cyclistes échappés), spécialiste de la préparation mentale…
Plus surprenant, on trouve aussi le boulanger du Tour ! Michel Bilheude, qui occupe le poste de responsable R&D chez Banette, supervise la préparation et l’organisation de la fabrication quotidienne du pain frais distribué aux spectateurs au départ et à l’arrivée de chaque étape.
Tous les jours, 12.000 tartines sont ainsi proposées au public et 200 sandwiches garnissent les paniers repas des caravaniers.
Amélie Robin, elle, est comédienne et devient, le temps de la Grande Boucle, la mascotte des frites McCain. Tout de jaune vêtu, elle a pour mission de divertir les 12 à 15 millions de spectateurs qui se massent aux bords des routes pour assister au passage des cyclistes.
Si le spectacle est une réussite, c’est aussi grâce à des mécaniciens comme Pascal Lafarge qui agissent en coulisses. « Le Mac Gyver de la caravane Teisseire » en est à son deuxième Tour de France. Spécialiste des événements itinérants – il officie sur les rallyes raid depuis 1992 et sur le Dakar depuis 2000 –, il répare les véhicules de la marque la nuit tombée et ne manque pas d’imagination pour trouver des solutions face aux couacs techniques.
Alors, prêts à regarder le Tour de France d’un oeil neuf ?
Copyright photo : Pressade Credit Akunamatata
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