La France compte 3 millions de très petites entreprises (TPE), soit plus de 96 % des sociétés. Un événement d’envergure leur était dédié du 4 au 6 octobre au Palais des Congrès de Paris : le salon SME. Retour sur un rendez-vous qui a pour but de « booster » les projets.
Le 6 octobre, le salon SME (ex-salon des micro-entreprises) a fermé ses portes après trois journées dédiées aux créateurs et dirigeants de petites entreprises ainsi qu’aux travailleurs indépendants. L’objectif de ce rendez-vous était de permettre aux visiteurs de « booster » leurs projets, et ce, en récoltant des informations pour bien démarrer leur activité ou encore des conseils pour mieux la développer.
Aussi, 180 exposants avaient fait le déplacement, 500 experts de l’entrepreneuriat ont distillé leurs conseils aux visiteurs quand 200 conférences se sont tenues tout au long de l’événement. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont mis l’accent sur trois thématiques : la création d’entreprise avant 30 ans, les femmes entrepreneures puis les indépendants.
Parmi les temps forts du salon, on note la visite de personnalités politiques. L’ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a ouvert les festivités. Le candidat à la primaire de la gauche en vue de l’élection présidentielle a profité de son passage le 4 octobre pour s’afficher une fois de plus comme le défenseur du Made in France.
« La responsabilité de tous les Français, c’est d’avoir la fibre patriotique industrielle, c’est-à-dire de faire en sorte que notre industrie se renforce » en créant et en développant ses usines, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Nous avons perdu en neuf ans 650 à 700 usines en France, nous avons un solde négatif difficile à vivre et les territoires le ressentent. Donc notre stratégie est une stratégie collective. Nous devons unir nos forces et toutes nos ressources nationales autour de l’appareil productif, c’est ce que j’appelle l’alliance des forces productives : les syndicats, les actionnaires, les financiers et les banquiers, les industriels et bien sûr les Français. […] Tout le monde doit s’y mettre, y compris la commande publique et les marchés publics. »
De son côté, Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite et du centre, est allé à la rencontre des exposants le dernier jour du salon. Il a souligné qu’il fallait « drainer l’épargne parce qu’il y a besoin de fonds pour financer les entreprises ». « Je voudrais supprimer l’ISF. Mon idée, c’est que l’on puisse déduire une partie de son impôt sur le revenu et d’investir dans les fonds propres des PME », a-t-il précisé.
Le maire de Meaux a également rappelé son attachement à la formation en alternance (dès 14 ans), souhaitant que la réflexion se porte davantage sur le métier à exercer plutôt que sur un diplôme à décrocher. « Il faut décomplexer complètement le rapport des Français et notamment des jeunes à la fois avec la notion de travail – par rapport à « emploi » – et la notion de métier – par rapport à « diplôme ». En réalité ce qui compte, ce n’est pas tellement d’avoir un diplôme mais d’avoir un métier […] », a-t-il insisté.
[A lire également : l’interview de Jean-François Copé dans son intégralité]
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