9
Mai
2017
Auteur Sophie |
Catégorie Actu emploi
70 % des dirigeants en bonne santé considèrent que leur état est lié à la santé de leur société. La qualité de vie au travail fait partie des facteurs à prendre en compte et à faire évoluer.
62 % des dirigeants manquent de temps pour pratiquer une activité physique plus régulière quand près de la moitié concèdent avoir des difficultés à concilier vie personnelle et vie professionnelle. D’après la dernière étude OpinionWay pour la Fondation MMA Entrepreneurs du futur, ces indicateurs ne seraient pas à prendre à la légère. Car le bien-être des dirigeants et les performances de l’entreprise semblent plus unis que jamais.
82 % des chefs d’entreprise interrogés considèrent que leur santé a des conséquences sur leur business. Sur les 96 % de chefs d’entreprise s’estimant en bonne santé, 70 % révèlent que ce bon état général est lié à la santé de leurs affaires, quand 89 % déclarent que l’équilibre vie privée / vie professionnelle joue également un rôle prépondérant.
Gestion du stress : les dirigeants sollicitent un accompagnement
« Plus d’un dirigeant sur quatre pointe les problèmes de santé comme facteur négatif sur leur performance », souligne l’étude. Quels sont les maux dont souffrent les patrons ? En haut de la liste, on retrouve le stress. 58 % des chefs d’entreprise voient en lui la raison majeure de leur mauvaise santé (contre 38 % en 2015). En cause, le manque de trésorerie, les incertitudes sur le devenir de leur activité ou encore la surcharge de travail, qui impacteraient particulièrement les managers des PME (66%) et les exploitants agricoles (63%). 33% des entrepreneurs apprécieraient une aide pour apprendre à le gérer.
La prévention des risques, facteur de réussite
De mauvaises postures liées au travail participent aussi à dégrader la santé des dirigeants, engendrant mal de dos (57 %), souffrances articulaires (48 %) ou encore migraines (27 %). Les affections « psychiques », quant à elles, sont en recul par rapport à 2016. 51 % des personnes interrogées concèdent qu’elles ont eu une baisse de moral, contre 55 % l’année précédente. L’anxiété, elle, atteint 49 % des sondés (contre 52 %).
La prévention apparaît donc comme une priorité. 86 % des dirigeants plébiscitent une meilleure hygiène de vie. Selon eux, une bonne alimentation, une qualité de sommeil ou encore du sport pourraient agir favorablement sur les résultats de l’entreprise.
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