Vous avez une expérience professionnelle significative dans votre secteur d’activité et vous hésitez à devenir consultant ou freelance. Et si vous penchiez pour le management de transition ? On vous explique de quoi il est question !
Afin d’optimiser leurs performances, que ce soit pour les pôles des ressources humaines, du service commercial, marketing ou financier, des entreprises choisissent de faire appel à des experts extérieurs pour accompagner et conduire le changement. Ne nous y trompons pas, il ne s’agit nullement de consultants dont la mission est de conseiller, mais bien de managers de transition, c’est-à-dire des cadres confirmés et opérationnels qui vont mettre leur savoir-faire au service de l’entreprise le temps d’une mission plus ou moins longue.
Rien d’étonnant donc au fait que dans les pays anglo-saxons, on parle d’interim management pour qualifier cette pratique de plus en plus sollicitée dans le monde de l’entreprise. En effet, 43 % des sociétés françaises y ont eu recours en 2016, contre 35 % un an plus tôt (1). Mais pourquoi une telle frénésie ? Cela n’aura échappé à personne, le monde du travail évolue, et à une vitesse sans précédent. La révolution numérique redistribue les cartes et les organisations doivent être repensées au plus vite.
Faire preuve de leadership et de diplomatie
Du coup, si les managers de transition étaient le plus souvent contactés au début des années 2000 pour gérer des situations d’urgence, ils participent de plus en plus à la mise en place de stratégies pour conduire le changement, à savoir l’acceptation de la mise en place de nouveaux projets ou processus généralement innovants.
En arrivant dans l’entreprise, ils se doivent de réaliser un état des lieux, un diagnostic de la situation, qui leur permet d’établir un plan d’action. Il convient ensuite de faire preuve de diplomatie pour ne pas se mettre à dos les équipes concernées, mais aussi de leadership pour susciter de l’adhésion au projet en cours.
D’après une étude réalisée par le cabinet Arthur Hunt, « Le manager de transition du futur : quelles perspectives à horizon 2030 ? » (2) , 90 % des personnes interrogées pensent que les secteurs dits innovants auront davantage recours au management de transition. Si en 2017, ce sont essentiellement l’industrie, la finance et bien évidemment les systèmes d’information (SI) qui se sont tournés vers cette solution, demain, le e-commerce et le digital de manière large ainsi que la biotechnologie devraient être demandeurs. Tout simplement parce qu’il s’agit de domaines à forte croissance ayant besoin d’une réactivité importante face aux marchés émergents.
Le manager de transition de demain
Alors, à quoi ressemblera le manager de transition en 2030 ? Au niveau des qualités requises, on lui demandera toujours d’être un expert dans son domaine, cela va de soi. Il devra également, comme aujourd’hui, être mobile, faire preuve d’adaptabilité, de réactivité et de flexibilité. Ce qui change, c’est notamment son âge. Si la moyenne tourne autour de 50-55 ans aujourd’hui, elle devrait s’abaisser autour des 45 ans dans un futur proche. Le métier devrait aussi se féminiser. En 2017, 15 % des effectifs sont des femmes. D’ici moins de quinze ans, on devrait tendre à plus d’égalité en la matière, à défaut de parité. Il n’y a plus qu’à !
1 Chiffres relayés par Robert Half
2 Etude réalisée en janvier-février 2017 auprès de 197 personnes
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