Qu’on se le dise, loin de la pratique en loisirs, le pilotage de drone est un « vrai » métier qui évolue aujourd’hui dans des secteurs inattendus comme l’humanitaire ou la sécurité civile. Décollage immédiat pour un job qui n’a pas fini de nous surprendre.
« Un drone français largue des bouées de sauvetage sur les côtes basques pour venir en aide aux nageurs en difficulté, cela fait partie aujourd’hui de votre quotidien, de vos vacances en tout cas. Des drones humanitaires livrent des médicaments et du sang, dans les régions reculées et inaccessibles de l’Afrique. Il y a un réel réseau sur l’humanitaire, puisque forcément un drone coûtera moins cher qu’un avion sur les livraisons de médicaments. Des relevés de topographie opérés par drones, sont réalisés dans les secteurs des carrières et des mines, pour faciliter la gestion des stocks. Et également aussi sur le secteur bâtimentaire où l’on utilise régulièrement le drone » s’est félicité Vendelin Clicques, responsable régional Île-de-France auprès de la Fédération française de drone (FFD) lors de l’EdFab Meetup organisé dernièrement sur les métiers de demain. Si le professionnel a précédemment évoqué l’utilisation de la machine dans l’agriculture de précision ou « smart agriculture » pour optimiser le rendement d’une exploitation agricole, de même que son emploi dans le secteur logistique avec la des colis dans le département du Var par La Poste, c’est pour démontrer que « les limites d’utilisation du drone, aujourd’hui, n’ont pas été identifiées clairement. Et c’est ce qui fait un peu la magie de cet outil » a-t-il précisé.
Environ 3 700 télépilotes en France
La SNCF a, elle aussi, bien intégré le champ des possibles offert par ce type d’aéronef sans pilote. En 2011, elle a créé un pôle dédié à l’industrialisation des drones afin notamment de collecter des données en vue d’améliorer son réseau. Dans la perspective de proposer ses services à d’autres gestionnaires d’infrastructures, il est devenu, début 2017, une filiale à part entière sous le nom de Altramétris, qui emploie déjà quatre télépilotes sur la vingtaine de salariés.
Dans un autre domaine, celui de la sécurité civile, il est à noter que chez les sapeurs pompiers « une dizaine de départements français » se sont déjà équipés en drones a expliqué, lors de la conférence, le commandant Olivier Compta, chef du projet drone département Seine et Marne et lui-même télépilote. Avant de préciser que « ce n’est que le début ». De quoi donner le sourire aux professionnels du secteur avec des projections plus qu’encourageantes dans un futur proche. Créée en 2012 avec l’ouverture du ciel français au drone civil, cette jeune filière compte environ 3 700 télépilotes dont la plupart dans le secteur de la publicité et des médias. Un chiffre qui devrait rapidement grossir à en juger par l’estimation de 150 000 emplois – tous métiers confondus – dévoilée par la Fédération professionnelle du drone civil (FPDC) pour les années à venir. Et ce, grâce aux « opérations de fusions-acquisitions qui vont permettre de structurer le marché afin de créer les champions de demain » comme l’a expliqué Stéphane Morelli, son président, au magazine Entreprendre.fr. De quoi donner des ailes à un secteur qui a enregistré un chiffre d’affaires de 160 millions d’euros (marché drones professionnels) rien qu’en 2016*.
Source : FPDC
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