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conducteur de transport en commun
Fiche Métier :

Conducteur de bus ou d'autocar
conducteur de transport en commun

Exercé parfois en indépendant, souvent en tant que salarié, ce métier se conjugue aussi bien au féminin qu'au masculin. Il exige un sens aigu des relations pour accueillir les passagers. Une bonne résistance au stress, un sens prononcé des responsabilités et un esprit d'initiative sont autant de qualités très recherchées. Bien qu'en contact régulier avec sa direction, le conducteur apprécie l'autonomie dont il bénéficie dans l'exercice de son métier.

Vie professionnelle

Une forte demande
Les besoins en conducteurs se font plus que jamais sentir dans le secteur public comme dans le secteur privé. Les débouchés sont importants aussi bien en ville qu'à la campagne.
Répondre aux nouveaux besoins
Deux phénomènes expliquent l'accroissement des débouchés. L'évolution des besoins des voyageurs, principalement en banlieue parisienne. Ces derniers ont des horaires décalés qui nécessitent la mise en place de services en heures creuses, voire l'ouverture de nouvelles lignes. Et la nécessaire compensation des nombreux départs à la retraite.
Difficulté à l'embauche
Malgré cette demande, les employeurs ont des difficultés à embaucher à cause des contraintes horaires et de l'impact sur la vie familiale. Selon les syndicats de la profession, une des solutions serait de préparer la relève en mettant les plus jeunes au volant et de ramener l'âge du permis D de 21 ans à 18 ans.
Salaire du débutant
A partir du Smic et jusqu'à 1750 euros brut par mois.

Conditions de travail

Jour et nuit
De villes en villes, en France comme à l'étranger, le conducteur de transport en commun travaille généralement de jour comme de nuit. Employé par une municipalité pour transporter des élèves vers leur établissement scolaire, il assure un service le matin et le soir.
Pas de routine !
Selon son poste, la durée de sa journée de travail varie. Si elle atteint 14 h, on parle « d'amplitude ». La journée est entrecoupée de périodes de temps libre appelées « coupures ». Quel que soit son régime horaire, le conducteur ne connaît pas la routine et effectue les trajets en toute autonomie.
Représentant de l'entreprise
Au volant de son véhicule, le conducteur est seul maître à bord. La qualité des relations qu'il noue avec la clientèle est un aspect important de son travail. De son comportement vis-à-vis des passagers, dépendra l'image de l'entreprise qu'il représente.

Compétences

Bonne santé indispensable
Il ne s'agit pas de s'endormir au volant ou de mal évaluer les distances. Une acuité visuelle d'au moins 15/10, une audition correcte et l'absence d'antécédent cardiaque sont contrôlés régulièrement par un examen médical. Un solide équilibre nerveux, une grande capacité d'attention et des réflexes sont essentiels.
Bien sous tous rapports
Les employeurs recrutent aussi bien des filles que des garçons. Leur choix se porte prioritairement sur un candidat ponctuel, courtois, qui présente bien et ayant le goût du contact. C'est un métier pour de jeunes adultes qui aiment bouger et qui ont le sens des responsabilités.
Conduire mais aussi...
Pour exercer, il faut posséder le permis D (permis de transport en commun) qui est subordonné à l'obtention du permis B (véhicules légers). Le conducteur doit également savoir effectuer des formalités administratives et maîtriser les nouvelles technologies (guidage par satellite). Autres connaissances : la mécanique et la pratique d'une langue étrangère surtout dans le secteur du tourisme.

Nature du travail

Du scolaire au tourisme
Le transport collectif de personnes sur le réseau routier urbain ou interurbain est le coeur du métier. Mais il recouvre nombre d'activités différentes : transport scolaire (souvent à temps partiel), lignes régulières urbaines ou interurbaines, conduite de véhicules spécialisés ou d'autocars de (grand) tourisme.
Courtoisie et prudence
Dans tous les cas, courtoisie, bonne présentation et professionnalisme sont de rigueur. Le conducteur assure en toute sécurité le transport des voyageurs. Mais pas seulement. Il les accueille, les assiste, les conseille et les informe, anticipe et gère au mieux les incidents de parcours.
Électronique, mécanique...
Le conducteur dispose d'une panoplie d'outils : chronotachygraphe (compteur de temps et de km parcourus), téléphone mobile, système de guidage par satellite... Il diagnostique les pannes de son véhicule, informe et réagit en temps réel face à des situations inattendues ou d'urgence. Il administre aussi les gestes de premiers secours.

Formation pour accéder au métier

Il faut savoir que posséder le permis D ne suffit pas. Il est impératif d'avoir au moins une formation professionnelle minimale obligatoire (FIMO). • CAP agent d'accueil et de conduite routière, transport de voyageurs • FIMO : pas d'obligation de niveau pour préparer cette formation. Il faut posséder le permis D ou E(D) et être âgé d'au moins 21 ans. La FIMO (140 heures) permet au conducteur d'exercer son métier dans le respect de la sécurité et de la réglementation professionnelle. Au programme : prendre en charge une mission de transport, utiliser les documents du transport, connaître les règles du chargement ... • NB : les titulaires d'un CAP ou d'un titre professionnel sont dispensés de FIMO. • Titre professionnel de conducteur du transport routier interurbain de voyageurs (CTRIV) délivré par le ministère chargé de l'emploi; • Titre professionnel d'agent commercial et de conduite du transport routier urbain de voyageurs (ACCTRUV) délivré par le ministère chargé de l'emploi.