Fiche Métier :

Courtier

Le courtier représente un client, défend ses intérêts et sa spécificité. Travaillant avec plusieurs compagnies d'assurances, il les met en concurrence et les pousse à améliorer leurs prestations. Ses conseils en matière de maîtrise des risques sont très recherchés par les entrepreneurs. Un bac + 2 est un minimum pour débuter. Avant de s'installer comme indépendant, il est prudent de commencer à un poste de salarié dans un cabinet de courtage.

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Vie professionnelle

Restructurations en vue
Ces derniers temps, la profession a dû faire face à de grands mouvements de restructuration (regroupement de cabinets, rachat de sociétés françaises par des compagnies étrangères, notamment anglo-saxonnes...). Seules les structures qui avaient les reins solides ont résisté à la tempête et continuent de recruter.
Débuter comme salarié
Une expérience de salarié dans un cabinet de courtage s'impose avant de se lancer comme courtier indépendant. On commence souvent par gérer des contrats d'assurances, avant de se voir confier de plus amples responsabilités.
S'installer à son compte
Après avoir officié quelques années comme collaborateur dans un cabinet de courtage, ce professionnel peut créer sa propre structure ou racheter un portefeuille de clients et travailler en indépendant.
Salaire débutant
Très variable selon le statut (salarié ou indépendant).

Conditions de travail

Dans les métropoles
Le courtier exerce principalement dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille. Sa clientèle est en grande partie composée d'entreprises.
Un statut de commerçant
Le courtier a un statut de commerçant. Contrairement à l'agent général, il est propriétaire de sa clientèle. Pour pouvoir exercer, il doit être inscrit au registre du commerce et des sociétés.
Des cabinets de taille variable
La majorité des cabinets de courtage sont de petites sociétés qui emploient entre 2 et 4 personnes. Mais il existe aussi de grands cabinets internationaux comptant entre 200 et 300 salariés.

Compétences

Psychologue et rigoureux
Pour aider ses clients à établir un bilan précis de leur situation et leur proposer des produits qui répondent exactement à leurs besoins, le courtier doit faire preuve de méthode, de psychologie et de rigueur.
Ouvert à l'international
La  pratique de l'anglais est devenue quasiment indispensable. Une bonne connaissance des marchés étrangers est également utile pour conseiller les industriels et les aider à maîtriser les risques (boursiers, géopolitiques, climatiques...) auxquels leurs entreprises seront peut-être confrontées.
Informé et innovant
Assurant une veille permanente, le courtier traque la moindre innovation dans les prestations offertes par les assureurs. Il participe à la conception de contrats personnalisés (ou sur mesure) pour répondre à des besoins spécifiques, jusque-là ignorés par les produits standards.
Capable d'anticiper
Ayant toujours une longueur d'avance, il ne se laisse jamais surprendre ou dépasser par le cours des événements. Il est capable d'anticiper tous les changements qui peuvent survenir dans la situation personnelle, le cadre de vie ou l'activité professionnelle d'un client et fait évoluer en conséquence sa protection.

Nature du travail

Aider le client à choisir
Le courtier analyse les besoins d'un client, passe en revue toutes les offres disponibles sur le marché et sélectionne le contrat d'assurances qui lui semble le plus adapté... et le plus avantageux. Pour négocier un tarif intéressant, il n'hésite pas à faire jouer la concurrence entre les compagnies.
Défendre les intérêts d'un tiers
La mission du courtier ne s'arrête pas à la signature du contrat. Il accompagne ses clients et défend leurs intérêts jusqu'au bout. Il les aide à constituer un dossier de déclaration de sinistre et assiste, éventuellement, à l'expertise. Il intervient auprès de l'assureur pour que la victime obtienne un remboursement équitable dans des délais raisonnables.
Conseiller les entreprises
Depuis quelques années, le courtier a élargi son champ de compétence. Les chefs d'entreprise ne font plus seulement appel à lui pour choisir un contrat d'assurances, mais aussi pour obtenir de précieux conseils en matière d'anticipation et de maîtrise des nombreux risques auxquels une société (notamment industrielle) est exposée.

Formation pour accéder au métier

Un diplôme de niveau bac + 2 est vraiment le minimum pour débuter dans ce métier comme collaborateur. Les titulaires d'un bac + 5 connaîtront des évolutions de carrière plus rapides et pourront viser, après quelques années d'expérience, la direction d'un cabinet de courtage. Pour s'installer, il faut, en outre, posséder obligatoirement la carte professionnelle délivrée à l'issue d'une formation complémentaire (de 150 heures au minimum). 
Niveau bac + 2
• BTS assurance; management des unités commerciales; • DUT carrières juridiques; • DEUST banque organismes financiers et de prévoyance;
Niveau bac + 3
• Licences pro banque, assurance, finance, spécialité assurances; assurance, banque, finance, spécialité gestion juridique des contrats d'assurance;
Niveau bac + 5 et plus
• Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion; • Diplôme d'ingénieur; • Diplôme de l'École nationale d'assurances (ENASS); • Diplôme de l'ESA (management international de l'assurance); • Diplôme d'université (DU) de l'Institut des assurances (Lyon 3); • Masters pro droit, mention droit privé, spécialité droit des assurances; droit, mention droit privé, spécialité assurances; gestion, mention finance, spécialité assurance et gestion du risque... • Masters recherche droit, mention droit du risque, spécialité risque, assurance, responsabilité; économie et gestion, mention sciences de gestion, spécialité action commerciale dans la banque, la finance et l'assurance... • Mastères spécialisés assurance-finance; management des risques...
Fiches associées Agent général d'assurances