Accueil Fiches Métiersjournaliste
critique d'art,  flash-man,  journaliste reporter d'images,  journaliste scientifique,  journaliste sportif
Fiche Métier :

Journaliste
critique d'art,  flash-man,  journaliste reporter d'images,  journaliste scientifique,  journaliste sportif

Grand reporter, journaliste d'investigation, flash-man, présentateur TV ou radio, webrédacteur, agencier, localier... autant de façons d'exercer le journalisme. Un point commun entre tous ces professionnels : l'envie d'informer le plus précisément possible. Et un profil type : le journaliste est dynamique, mais aussi rigoureux et doté d'un esprit critique. Peu de postes et des débuts de carrière difficiles, le plus souvent comme pigiste.

Vie professionnelle

En province ou sur la Toile
C'est dans la presse écrite que les journalistes sont les plus nombreux. La presse spécialisée et la presse régionale emploient de loin le plus fort contingent. Les quotidiens gratuits, les médias électroniques et les sites web, le câble et la TNT offrent également de nouvelles perspectives.
Le règne de la précarité
Même si les grands médias embauchent en priorité les diplômés issus des écoles reconnues par la profession, il n'y a aucune garantie de décrocher un emploi stable. Très souvent, les jeunes journalistes doivent travailler à la pige pendant plusieurs années avant de décrocher un CDD (contrat à durée déterminée) ou un CDI (contrat à durée indéterminée). Ils collaborent ainsi, régulièrement ou non, à un ou plusieurs médias, et sont payés à la tâche (à l'article ou à la journée). Les pigistes représentent 19 % des journalistes.
Évolution de carrière
Après plusieurs années d'expérience, un journaliste peut occuper des postes à responsabilité au sein d'une rédaction : chef de rubrique, secrétaire de rédaction, rédacteur en chef adjoint, puis rédacteur en chef.
Salaire du débutant
A partir du Smic, et jusqu'à 2100 euros brut par mois. Les salaires varient en fonction du type de journal (quotidien, hebdomadaire, généraliste ou spécialisé...) et du média (presse écrite ou audiovisuelle).

Conditions de travail

Sur le terrain
La pratique régulière du terrain ne concerne qu'une partie des journalistes. Le grand reporter ou envoyé spécial couvre les événements marquants (révolutions, guerres...) qui se déroulent aux quatre coins de la planète. En poste dans une capitale étrangère ou une grande ville, le correspondant suit l'actualité de la zone où il réside. Rattaché à un quotidien régional, le localier assiste aux manifestations qui se déroulent dans une commune et ses environs.
Dans un bureau
Les journalistes ne sont pas tous des baroudeurs, loin s'en faut. Le secrétaire de rédaction, par exemple, ne quitte jamais son bureau. Idem pour les présentateurs radio et TV qui lancent des sujets réalisés par leurs confrères et interrogent des experts en studio ou plateau. Au sein des rédactions, les interviews sont réalisées le plus souvent par téléphone, faute de temps. Quant au journaliste d'agence, c'est depuis le desk (bureau central de l'agence) qu'il rédige ses dépêches.
De jour comme de nuit
Qu'il soit pigiste ou salarié permanent, le journaliste peut travailler le week-end et les jours fériés, parfois même la nuit ! Quant aux journalistes de radio qui animent la tranche matinale 6-9 h, ils se lèvent à 4 h. Ce qui impose une certaine hygiène de vie.

Compétences

Des qualités rédactionnelles
Curieux, ouvert et doté d'une excellente culture générale, le journaliste possède une expression écrite et orale irréprochable. Esprit critique, capacité d'analyse et de synthèse sont également de rigueur. Parler une langue étrangère est souhaitable.
Maîtriser les logiciels
De plus en plus, on demande au journaliste de maîtriser les logiciels de mise en pages et de montage de sources multimédias, afin de livrer des articles prêts à l'emploi. Le journaliste d'agence doit être très à l'aise avec Internet. Le premier lecteur sur le Web est le moteur de recherche qui saura retrouver l'information.
Une grande disponibilité
L'actualité ne s'arrête jamais. Le journaliste doit savoir travailler vite, tout en s'adaptant aux flux d'information. Pressé par les délais de bouclage, il doit réagir immédiatement et se rendre disponible quand une nouvelle « tombe ».
Avec un bon carnet d'adresses
Quel que soit le média, le journaliste doit avoir un bon relationnel. Son réseau d'informateurs lui permet de se tenir au courant de l'actualité dans un secteur précis, de trouver des idées d'articles, voire de décrocher un scoop. Se constituer un bon carnet d'adresses est essentiel pour réussir dans cette profession.

Nature du travail

Transmettre une information
La mission essentielle du journaliste consiste à transmettre une information sur n'importe quels sujet et support, en la rendant compréhensible et accessible à divers publics (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes...). Le journaliste est donc d'abord un rédacteur, y compris dans l'audiovisuel. En effet, un journal radio ou télé est rédigé avant d'être lu au micro.
Se spécialiser ou pas
Dépêches, enquêtes, reportages, interviews... autant de moyens de recueillir l'information. Pour préparer un article, le journaliste se documente, observe minutieusement les faits, décortique l'actualité et utilise toutes ses connaissances pour faire une analyse pertinente. Selon les cas, il peut se spécialiser (en politique intérieure, sport, culture, économie...) ou rester généraliste.
Des contraintes éditoriales
Quel que soit le support, le journaliste doit respecter quelques règles de base. Par exemple, multiplier les sources pour recouper ses données, choisir un angle (approche originale d'un sujet) et hiérarchiser les informations. Quand il rédige son article, il ne perd jamais de vue son lecteur et cherche à capter son attention.

Formation pour accéder au métier

Aucun diplôme précis ne donne accès au métier de journaliste. Néanmoins, la convention collective nationale de travail des journalistes préconise d'être titulaire soit d'un diplôme adapté, soit d'un diplôme préparé dans les écoles ou universités reconnues par la profession (CFJ-Paris, Cuej-Strasbourg 3, Celsa-Paris 4, EJC-Marseille, EJT-Toulouse, ESJ-Lille, ICM-Grenoble 3, IEP Paris, IFP-Paris, IPJ-Paris, Ijba-Bordeaux, IUT Lannion, IUT Tours, IUT Nice). L'entrée se fait sur concours (très sélectif) et sous condition d'âge. Les candidats doivent en principe être titulaires d'un bac + 2 ou d'un bac + 3, mais la plupart se présentent avec un bac + 5. La quasi-totalité des IEP (instituts d'études politiques) de province propose des spécialisations de 2d cycle qui débouchent sur des masters dans le secteur du journalisme. • DUT information-communication option journalisme • Licence pro activités et techniques de communication spécialité journalisme de la presse hebdomadaire régionale; journalisme et médias numériques ou communication de proximité et nouveaux médias • Une vingtaine de formations en école spécialisée accessibles après le bac • Masters pro en science politique spécialité journalisme : reportage et enquête; communication institutionnelle et journalisme politique à l'international; information et communication spécialité web éditorial ou journalisme culturel • Quelques formations en école spécialisée accessibles avec un bac + 3

Vidéo journaliste
critique d'art,  flash-man,  journaliste reporter d'images,  journaliste scientifique,  journaliste sportif


Métier : journaliste