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Fiche Métier :

Mécanicien bateaux

Le métier de mécanicien bateaux est caractérisé par une grande diversité de situations. Ce dernier peut être navigant ou non. Ses activités diffèrent selon les cas : installation du système de propulsion dans le bateau, entretien-réparation, conduite et surveillance des machines... Il peut être employé dans la Marine nationale, la pêche artisanale ou industrielle, la marine marchande, l'industrie navale ou nautique...

Vie professionnelle

Des débouchés certains
Les débouchés sont plutôt nombreux, dans des secteurs extrêmement variés. Marine nationale, pêche artisanale ou industrielle, marine marchande, transport de passagers, industrie nautique ou navale, commerce et réparation navale : autant de secteurs qui emploient des mécaniciens.
Des perspectives d'évolution
Dans la Marine nationale, la pêche ou la marine marchande, les perspectives d'évolution de carrière sont importantes. Dans l'armée mais aussi dans le civil, on peut progresser dans la hiérarchie en passant divers certificats et brevets par le biais de la formation continue : chef de quart, lieutenant mécanicien, second mécanicien, chef mécanicien.
Se mettre à son compte
Il est également possible et fréquent d'évoluer d'un secteur à un autre (passer par exemple de la Marine nationale à la marine marchande ou à la pêche. Et pourquoi pas monter son propre chantier de réparation navale ?
Salaire du débutant
Extrêmement variable. A partir du Smic et jusqu'à 3000 euros brut par mois.

Conditions de travail

À terre...
Parmi les mécaniciens, on distingue ceux qui restent à terre et les mécaniciens navigants. Dans le premier cas, ils exercent sur un chantier de réparation navale, un chantier de construction navale ou nautique, sur un bateau à quai, en cale sèche... Dans le second, ils embarquent sur des bâtiments de tailles diverses.
Ou navigant
En mer, là encore plusieurs cas de figure. Certains partent à la journée (pêche côtière), alors que d'autres passent plusieurs semaines voire plusieurs mois en mer. Les conditions de travail peuvent être éprouvantes et parfois dangereuses. Quant aux conditions de vie à bord, elles offrent généralement peu de confort.
Horaires réguliers ou non
Les horaires sont plutôt réguliers à terre. À l'inverse, ils peuvent être très irréguliers en mer. Le mécanicien navigant alterne des périodes de navigation et des périodes de congés plus ou moins longues.

Compétences

Un physique à toute épreuve
Le métier nécessite souvent de la force et une très bonne condition physique. Il s'exerce souvent dans le froid et l'humidité. Le mécanicien est amené à soulever fréquemment des charges. Il doit résister au bruit des machines.
Rigueur et méthode
Parfois, le rythme de travail peut être soutenu. L'habilité manuelle est de mise. Enfin, rien n'est possible sans une certaine rigueur, de la logique et de la méthode pour diagnostiquer une panne et la réparer.
Un esprit solidaire
À bord d'un navire, le sens du travail en équipe, la solidarité, le respect des règles de sécurité et de vie en communauté sont incontournables.

Nature du travail

Des activités diverses
Les activités du mécanicien bateau peuvent être très diverses. Selon les cas, il installe un système de propulsion, le modifie, l'entretient et le répare. Il assure parfois la conduite des machines, leur contrôle et leur réglage... Son champ d'intervention concerne également des équipements annexes tels que les treuils, poulies... Et ce, sur des bateaux de toutes tailles.
Polyvalent ou spécialisé
Son rôle peut être très polyvalent ou beaucoup plus spécialisé. Par exemple, un motoriste à la pêche sur un petit bateau est en mesure, en plus de la mécanique, de réparer les engins de pêche, de participer aux opérations de pêche ou de traitement des poissons.
Chacun son rôle
À l'inverse, sur un bâtiment de plusieurs dizaines de mètres, le mécanicien reste généralement aux machines sous les ordres d'un officier mécanicien avec des tâches beaucoup plus précises à effectuer (conduite et surveillance des machines, entretien, par exemple...). Sur les plus grosses unités, on rencontre même parfois des spécialistes du froid, des techniciens en hydraulique, en électricité, en électronique embarquée...

Formation pour accéder au métier

Quatre diplômes sont envisageables en formation initiale  : Après la troisième, on peut préparer en deux ans le CAP réparation entretien des embarcations de plaisance, ou en trois ans le bac professionnel électromécanicien marine ou maintenance nautique.  Deux ans après le bac, le BTS construction navale  forme des techniciens supérieurs en charge, notamment, de la maintenance navale. La formation continue est également très présente pour les mécaniciens navigants. Elle permet, après expérience, de prendre rapidement des responsabilités .