Chaudronnier : « Il y a beaucoup de travail, je ne vais pas me plaindre »
Auteur Aurelya | Catégorie Edito emploiCe n’est une nouvelle pour personne, certains secteurs, dont l’industrie, ont du mal à recruter. Des métiers comme régleur et tourneur-fraiseur peinent à trouver preneur comme le souligne le dernier baromètre Jobintree. S’il ne figure pas dans le palmarès des 20 métiers qui reçoivent le moins de candidatures, chaudronnier n’échappe pas à la réalité de son secteur. En effet, les offres n’attirent pas les foules. Retour sur un métier porteur.
« Il y a beaucoup de travail, je ne vais pas me plaindre », raconte André Lempereur, chaudronnier proche de l’âge de la retraite. Et de préciser : « Je travaille à l’année en enchaînant les CDD et les missions d’intérim. »
Cette situation, il l’apprécie d’autant plus qu’il peut aménager son temps. « Pendant neuf à dix mois, je suis sur le terrain, et le reste du temps, je pars à l’étranger avec ma famille », explique-t-il. Grâce à sa fonction et ses compétences, il a été amené à suivre des chantiers en Nouvelle-Calédonie, en Asie et en Afrique. Un rêve pour celui qui a le goût des voyages.
Mais chaudronnier, est-il pour autant un emploi idyllique ? « C’est un métier très bien, insiste André Lempereur. Mais c’est aussi un métier dur. Il ne faut pas avoir peur de faire des heures, lâche-t-il. On peut monter jusqu’à 60 heures par semaine. Ce sont 240 heures par mois ! Mais, ça paye. »
En effet, un chaudronnier titulaire d’un Bac pro peut débuter autour de « 1.400 voire 1.500 euros ». Et un élément « qui ne lâche pas l’affaire et qui reste motivé » a des opportunités d’évolution. « Au bout de cinq à six ans, on peut devenir chef d’atelier ou de chantier », déclare-t-il.
La filière est accessible « à partir d’un CAP, BEP, Bac pro ou BTS. Ce qui compte, c’est l’expérience. Il faut bien une dizaine d’années pour être formé et être autonome, puis prendre des responsabilités », remarque notre interlocuteur.
Pour lui, si les entreprises ont des difficultés à trouver des profils adéquats, c’est avant tout parce qu’il n’y a « pas assez de gens compétents ». « Beaucoup de jeunes manquent d’expérience. Ils ont du mal à se salir. Et finissent par laisser tomber », conclut-il.
A savoir
Il n’existe pas qu’un seul type de chaudronnier. En effet, cette fonction se révèle diversifiée. On trouve le chaudronnier naval, soudeur, métallier… Le point commun : le travail à froid des métaux pour leur donner une forme et réaliser des assemblages.
C’est un métier qui nécessite d’acquérir des connaissances en mathématiques ou encore en trigonométrie.
En fin de carrière, un chaudronnier peut tabler sur un salaire autour de 4.500 euros net.
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