BTS Tourisme en poche, Magalie de Oliveira a décroché son premier emploi, un CDD à l’Office du tourisme de Paris. Au guichet implanté au sein de l’Hôtel de Ville, elle occupe la fonction de chargée d’accueil depuis début juin. Polyvalente, elle renseigne et conseille les visiteurs durant la haute saison. « Une excellente école » pour cette junior qui ne demande qu’à emmagasiner de l’expérience.

Enthousiaste ! Magalie de Oliveira ne cache pas sa satisfaction de faire partie de l’équipe de l’Office du tourisme et des Congrès de Paris (OTCP) pour l’été 2015. « C’est indéniable. Paris est la première destination touristique mondiale. Lorsque l’Office du tourisme [de la capitale] recrute, on n’hésite pas. C’est le poste à avoir ! »

Aussi, elle vit remarquablement bien le fait d’être recrutée en CDD. Elle déclare : « C’est déjà très bien : il s’agit de ma première expérience après mon BTS. Ici, c’est une excellente école, d’autant plus que je suis là pour la saison où il y a le plus de monde. » Et pour l’heure, elle souhaite surtout « profiter pleinement » de cette opportunité. « Je verrai en octobre la suite à donner [à la fin de son contrat, ndlr]. J’ai commencé lundi [8 juin 2015] donc je suis en formation, j’écoute, je pose des questions. Pour la suite, on verra. L’équipe d’encadrement n’est pas fermée au dialogue donc tout est envisageable. »

« Quoi qu’il arrive je saurai m’adapter.

On peut toujours rebondir »

Avec ce poste de chargée d’accueil, Magalie de Oliveira a l’avantage de mettre en application ce qu’elle a appris au cours de sa formation. « Mon école [à Clichy, ndlr] a noué des partenariats avec de nombreuses structures, dont le Musée du Louvre. C’était très enrichissant et ça m’a confortée dans mon envie d’exercer dans ce domaine. […] J’ai fait un peu de tout : de l’accueil, de la vente et du conseil. »

Du coup, elle assure sans difficulté les missions qui lui sont confiées : « Je donne des renseignements, des conseils aux touristes qui viennent avec beaucoup de questions. Il faut identifier quels sont leurs besoins et les conseiller durant leur séjour à Paris : les bus touristiques par exemple, mais également les voyages vers Giverny [en Haute-Normandie, commune connue pour la maison et les jardins de Claude Monet, ndlr]. » « Les besoins sont assez différents selon les nationalités », confie celle qui « parle trois langues vivantes : l’anglais, l’espagnol et le portugais ».

Motivée – « je n’ai pas peur de me mouiller » – et « très curieuse », Magalie de Oliveira aspire « à travailler plus tard dans le marketing, la promotion touristique d’une destination ou d’un lieu ». Et la jeune femme reste confiante dans l’avenir. Pour preuve, si certains de ses anciens camarades de promotion ont décidé de poursuivre leurs études, les autres « ont d’ores et déjà trouvé un poste ». Et de constater que dans le secteur « il n’y a pas de souci au niveau de l’emploi ». « Quand on veut, on trouve », conclu-t-elle.

Les mutations du secteur ne lui font pas peur. Lorsque le sénateur-maire Luc Carvounas préconise la suppression progressive des offices de tourisme, Magalie de Oliveira rappelle pourtant leur utilité : « Internet ne répond pas à tous les besoins des touristes. Comme quoi, nous faisons bien notre travail. Mais quoi qu’il arrive je saurai m’adapter. On peut toujours rebondir. » Et de conclure : « Le secteur du tourisme est très enrichissant, on n’en fait jamais le tour. »

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