
Fin janvier, le grand public a rendez-vous à Paris au Salon du travail… et de la mobilité professionnelle. Celle-ci est perçue comme un moyen crédible pour lutter contre le chômage et un facteur améliorant la compétitivité de notre économie. Retour sur les différents aspects de cette tendance qui ne fait pas l’unanimité.
La mobilité professionnelle, quelle soit interne, externe et/ou géographique, est perçue, enquête après enquête, comme l’un des leviers crédibles pour lutter contre le chômage. Si changer de métier ou de secteur reste une éventualité à étudier, notamment pour 46 % des personnes à la recherche d’un emploi, déménager dans une autre région pour travailler ne convainc pas les Français.
Changer de voie n’est pas toujours un choix délibéré souligne Pôle Emploi dans une étude publiée en 2014. Cependant, l’éloignement du marché de l’emploi comme le manque de qualification et l’absence de perspectives dans les métiers industriels motivent les candidats à se lancer dans de nouveaux projets de carrière.
Cependant, selon un sondage réalisé par l’Institut CSA pour le Conseil d’orientation pour l’emploi et dévoilé le 12 octobre, plus d’une personne sur deux (56 % des salariés et 55 % des chômeurs) excluent l’éventualité d’un déménagement. Une tendance qui se révèle – sans surprise – plus faible dans les régions fortement touchées par le chômage.
Les femmes, les ouvriers et employés ainsi que les seniors sont les plus réservés sur la mobilité géographique, contrairement aux jeunes, aux hommes ou aux CSP+.
« En 2014, 7 % des cadres ont changé d’entreprise »
Pour éviter de quitter son territoire, 43 % des demandeurs d’emploi se disent prêts à accepter un poste à temps partiel ou un emploi moins bien rémunéré pour un tiers des sondés.
Du côté des causes, on trouve, entre autres, le coût financier lié à un déménagement et à la difficulté de trouver un logement, notamment durant la période d’essai.
Plus largement, l’étude de juin 2015 de l’Apec montre que deux cadres sur trois envisagent une mobilité professionnelle dans les trois ans à venir. 44 % visent un changement de poste en interne, notamment pour gagner plus (21 % d’entre eux) quand 39 % ne sont pas contre un départ dans une autre entreprise. En effet, 20 % d’entre eux estiment qu’une évolution en interne est impossible. A noter que 10 % des cadres concernés ont l’intention, quant à eux, de créer leur propre entreprise.
Mais en 2014, 7 % des cadres ont finalement changé d’entreprise : 46 % ont démissionné pour mener à bien leur plan, 9 points de pourcentage de plus que l’année précédente.
Pour changer de regard sur la mobilité professionnelle ou tout simplement pour informer le grand public, le Salon du travail qui aura lieu les 22 et 23 janvier à la Grande Halle de la Villette à Paris, consacre un « village » entièrement dédié à cette question.
40.000 visiteurs sont attendus pour cette édition 2016 qui mettra aussi en avant l’entreprenariat, l’emploi public, l’expatriation, la formation continue et bien évidemment la recherche d’emploi avec des conseils pratiques ou encore des interventions d’experts.
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