C’est le buzz de ce début d’année : un jeune homme est parvenu à se faire embaucher suite à l’envoi d’une étonnante lettre de motivation. Celle-ci est parsemée de « Blabla »… Noir sur blanc !
Félicitations ! Julien Chorier, jeune diplômé, a trouvé un emploi. Un CDI, précise le Huffingtonpost qui relaye l’information. Si son histoire est reprise par plusieurs sites Internet, c’est parce qu’il a envoyé une lettre de motivation peu banale.
Extrait. « Passionné par le digital, les médias et l’audiovisuel… blablablablablabla… compétences et connaissances… blablablablablabla… depuis plusieurs années. Blablablablablablablabla… VOTRE entreprise… blabla… créative, jeune et innovante… blablablablablabla… correspondant à mon idée… blablablablablabla premier emploi de mes rêves. »
Pourquoi ce courrier a-t-il fait mouche auprès du recruteur ?
« C’est une prise de risque qui permet de se démarquer »
Manuela Flamand, responsable recrutement
« Ce genre de lettre de motivation fonctionne dans le secteur de la communication et du marketing par exemple. Cela montre la créativité et la personnalité du candidat. C’est une prise de risque qui permet de se démarquer », explique Manuela Flamand, responsable recrutement au sein de La Régie Emploi.
Et d’ajouter : « Il n’est pas rare que dans cette branche, les postulants envoient des CV très graphiques, très visuels : des infographies, la première page d’un journal, etc. Si l’on soumet sa candidature pour un poste de chef de projet marketing, il faut parvenir à se distinguer de la concurrence qui aura probablement les mêmes diplômes, réalisée des missions identiques, acquis les mêmes compétences. La présentation peut faire la différence. »
« Une lettre de motivation est souvent lue en diagonale. Le point fort de celle-ci réside dans les mots-clés qui sautent aux yeux. On décèle des traits de personnalité entre les lignes. En revanche, pour les secteurs de la banque, de la finance, du juridique ou des ressources humaines, cela risque de ne pas fonctionner. »
Faire preuve d’originalité ne fait pas tout. Si cela peut déboucher sur un entretien d’embauche, l’affaire n’est pas pour autant conclue. Pour éviter que les attentes des recruteurs ne retombent comme un soufflé, il est préférable de préparer ce rendez-vous avec un proche ou un coach.
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