JO de Rio : la RATP soutien le projet pro et sportif de dix athlètes
Auteur Aurelya | Catégorie Actu emploiTic Tac Tic Tac… Dans 100 jours, la planète se mettra à l’heure de Rio, à l’occasion des Jeux olympiques. En attendant ce rendez-vous sportif, plusieurs athlètes restent préoccupés aussi bien par leurs performances que par leur avenir professionnel. Pour les accompagner dans ce double objectif, 80 entreprises se sont engagées à soutenir 176 sportifs de haut niveau, soit en les embauchant via la CIP ou en signant des contrats d’image. La RATP vient de présenter aux médias les dix athlètes qui par son biais bénéficient du dispositif, en présence de Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat aux Sports.
Ça y est ! Nous ne sommes plus qu’à 100 jours des Jeux olympiques de Rio, au Brésil ! A l’approche de ce rendez-vous international, la RATP a présenté le 26 avril 2016 les dix athlètes qu’elle accompagne dans le cadre du Pacte de performance mis en place par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Celui-ci donne la possibilité aux entreprises de soutenir des sportifs de haut niveau dans leurs projets sportif et professionnel, soit par le biais d’une convention d’insertion professionnelle (CIP), soit par la signature d’un contrat d’image.
Avec la CIP, l’athlète décroche un CDI et travaille à mi-temps en fonction du calendrier des compétitions. En revanche, il est rémunéré sur la base d’un temps plein. Une solution qui doit lui éviter de sombrer dans la précarité. Car n’oublions pas que 40 % des sportifs, certes de haut niveau mais amateurs, gagnent moins de 500 euros par mois, tant il est complexe de concilier une vie professionnelle traditionnelle avec le rythme des entraînements.
Le contrat d’image permet, quant à lui, de soutenir financièrement un sportif, en lui versant un montant fixe tous les trois mois sur un temps donné. En contrepartie, il met son image à la disposition de l’entreprise.
Dans les deux cas, l’athlète profite aussi d’un suivi RH individualisé pour l’aider à anticiper sa reconversion professionnelle, une fois qu’il aura mis un terme à sa carrière sportive.
[Lire aussi : Sportifs de haut niveau : des atouts pour l’entreprise]
Gautier Simounet (guide handisport en athlétisme), à l’instar d’Ulrich Robeiri (escrime) et de Marielle Pruvost (Judo), bénéficie déjà du dispositif Athlètes de haut niveau RATP. Lors de la conférence, il a rappelé qu’avant de rejoindre l’entreprise, il avait connu deux années de chômage. Ce CIP de responsable de secteur RER A, obtenu en 2011, a été vécu comme un réel soulagement. Elle lui a permis, entre autres, de s’ « aérer l’esprit ».
Une bouffée d’air dont profitent désormais sept autres sportifs : Pierre Duprat (judo), Sofiane Milous (judo), Delphine Bernard (handi escrime), Romain Delachaume (aviron), Matthieu Androdias (aviron de couple), Marie Oteiza (pentathlon) et Jérémy Cadot (escrime).
Elisabeth Borne, P-dg de la RATP, au côté de Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, ont profité de l’événement pour signer une nouvelle convention de partenariat. Lors de sa prise de parole, l’homme politique a déclaré : « C’est pour ouvrir les portes de l’entreprise au plus grand nombre de sportifs de haut niveau, dans le cadre de la préparation des JO de Rio, que j’ai mis en place le Pacte de performance. »
Depuis sa création en décembre 2014, 80 entreprises se sont d’ores et déjà engagées auprès de 176 athlètes. Des chiffres qui paraissent encourageants, même s’il n’y a pas « d’objectifs précis », a souligné Charlotte Feraille, chargée de mission innovation et numérique du Pacte performance au sein du Cabinet de Thierry Braillard.
En effet, le but étant surtout de créer un effet boule de neige. Notamment par le biais du club des entreprises partenaires. En partageant leurs expériences positives avec leurs amis patrons, ils assurent la promotion du dispositif et contribuent ainsi à son élargissement.
L’enjeu à court terme : la signature de CIP, de contrats d’image ou de parrainage pour « caser les derniers athlètes » qui ont en ligne de mire les JO 2016.
Charlotte Feraille souligne que quatre personnes à la direction des sports restent mobilisés sur ce dossier, tout comme le Secrétaire d’Etat.
Portrait
Service de sûreté : « J’ai le profil type »
Sofiane Milous, judoka visant les Jeux olympiques de Rio 2016, souhaite suivre la formation d’agent de sécurité de la RATP.
Sofiane Milous (judoka)
lors de la conférence Athlètes de haut niveau RATP,
à la Maison de la RATP, à Paris le 26 avril 2016.
Copyright : Aurélya Bilard
« J’ai le profil type, explique le jeune homme de 27 ans. Je suis sportif et j’ai un diplôme d’Etat (Bac+2). Je souhaiterais intégrer l’entreprise et encadrer par exemple une unité de GPSR [Groupe de protection et de sécurisation des réseaux, le service de sûreté interne de la RATP, ndlr]. Pour l’instant, j’ai signé un contrat d’image avec la RATP qui file jusqu’à septembre. »
Sofiane Milous a bien conscience que ce soutien de l’entreprise parisienne est une chance. « Dans le milieu du sport de haut niveau, contrairement à ce que l’on pourrait penser, il y a beaucoup de précarité. Pourtant, pour être en capacité de performer, il faut de la stabilité », dit-il.
[Lire aussi : Agent de sécurité : « Une profession en mutation »]
Cependant, si de nombreux athlètes acceptent des mains tendues car ils n’ont pas le choix, lui revendique le fait d’avoir misé sur la société de transport.
« Je suis Parisien et j’ai pris le métro seul très vite, tout simplement parce que je n’étais pas en sport étude et qu’il fallait bien me rendre à l’école puis au club. Je rentrais chez moi tard, vers 23 heures-minuit. Les transports, ça fait vraiment partie de ma vie. »
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