Quand Daphné Bürki, Patrick Cohen et Bertrand Chameroy nous parlent de leur premier job
Auteur Aurelya | Catégorie InterviewLe magazine GQ vient de célébrer les hommes (et la femme) de l’année 2016 lors d’une cérémonie au musée d’Orsay, à Paris. Antoine Griezmann, Louis Garrel, Gerard Butler, Cassius, Patrick Cohen, Nekfeu, Booba mais aussi Emmanuel Macron et Audrey Fleurot font partie du prestigieux palmarès. A cette occasion, Jobintree a rencontré lauréats et invités pour qu’ils partagent avec nous le souvenir de leur premier emploi.
Le 23 novembre 2016 se tenait au musée d’Orsay à Paris la nouvelle édition des GQ Awards. L’occasion pour le magazine masculin de rendre hommage aux hommes qui ont marqué l’année.
Si une grande place reste bien sûr consacrée aux figures de l’entertainment, à l’image de l’étoile montante de l’humour Fary, du talentueux footballeur Antoine Griezmann, de la star internationale Gerard Butler ou encore des musiciens Cassius, chacun remportant le trophée dans sa catégorie, l’événement continue de faire la part belle aux créatifs de tous bords.
Ainsi, Emmanuel Macron avec son mouvement En Marche décroche le titre d’Homme politique de l’année, quand le rappeur Booba se voit hisser au rang de Businessman de 2016. Le prix de l’innovation revient, lui, à Quentin Sannié, cofondateur de l’entreprise Devialet qui compte depuis cet été parmi ses actionnaires, le rappeur et producteur Jay Z !
Le comédien Louis Garrel s’empare du prix de l’acteur de l’année, Pierre Gagnaire devient le chef préféré du magazine et le journaliste Patrick Cohen confirme son statut d’animateur incontournable de 2016. Le GQ Awards du designer a été attribué aux frères Erwan et Ronan Bouroullec et celui de l’homme le plus stylé de l’année revient au rappeur parisien Nekfeu.
GQ a décerné le prix de l’écrivain de l’année à Antoine Leiris pour son premier livre « Vous n’aurez pas ma haine ». L’ouvrage, lettre écrite suite au décès de son épouse Hélène lors des attentats du 13 novembre 2015, s’est écoulé à 180.000 exemplaires.
Face à tous ces hommes, il fallait bien une femme. L’actrice Audrey Fleurot, vue entre autres dans Engrenages, Kaamelott et Le village français, devient la femme de l’année 2016. Charismatique, drôle et sensuelle, la comédienne qui a fait sensation, n’a eu de cesse d’être félicitée par les invités de la soirée. Si de nombreux anonymes étaient de la fête, on a également pu apercevoir Ariel Wizman, Christophe Dugarry, Louisy Joseph, Alice Belaidi, Michel Denisot, Léa Salamé…
Pour autant, avant de devenir des célébrités adulées – et récompensées –, elles ont dû mettre un premier pied sur le marché du travail. Quelles furent alors leurs expériences professionnelles ? Quels souvenirs ont-elles gardé ?
Christophe Lemaître : « Je n’ai pas vraiment eu de premier job. Mon premier emploi, c’est sportif de haut niveau. Après, j’ai fait beaucoup de stages en entreprises suite à mes études (BEP puis Bac Pro électrotechnique). C’est totalement différent de ce que je fais maintenant. Ça m’a conforté dans mon choix d’être sportif et de me dépasser pour réussir. »
Bertrand Chameroy : « J’étais plagiste à Nice. [Je garde le souvenir de] beaucoup de femmes, vieilles, qui bronzent seins nus et de pourboires sympas. »
Louis Garrel [Acteur de l’année] : « J’ai travaillé dans une boutique de vêtements et je venais le soir après les cours pour aider à ranger. C’était bien, c’était le premier argent gagné pour un travail. »
Thomas Hollande : « Mon premier job, c’était professeur particulier. Quand j’étais à l’université, je donnais principalement des cours de math à des collégiens et lycéens. Ça me permettait de gagner un peu d’argent de poche pendant mes études. »
Pierre-Sang Boyer [Nommé dans la catégorie Chef de l’année] : « J’ai travaillé avec mon père dans l’entreprise familiale de poids lourds et je nettoyais les fosses à camion. Je faisais ça au Kärcher avec du benzol et c’est comme ça que j’ai pris ma première cuite en même temps. »
Joey Starr : « Danseur. »
Daphné Bürki [Maîtresse de cérémonie des GQ Awards] : «J’ai commencé à bosser à l’âge de 14 ans dans une maternelle durant l’été. Plus tard, j’ai été serveuse. Derrière le bar, je servais le café et le camembert. Ensuite, j’ai été gogo danseuse, hôtesse et enfin animatrice de goûters d’anniversaire de luxe. »
Patrick Cohen [Animateur de l’année] : « Mon premier boulot, c’est un métier qui est en train de disparaître. Etant étudiant, j’ai travaillé plusieurs mois dans des imprimeries et des messageries de presse, sous la houlette de la CGT du Livre. J’ai donc bossé au Figaro, au Monde, à L’Humanité pour les NMPP à l’époque. Je garde le souvenir d’un contact avec une partie du monde ouvrier, ou plutôt une partie de l’aristocratie du monde ouvrier, parce que c’était des personnes plutôt bien payées. C’était aussi le premier contact avec un monde d’horaires décalés. J’ai gardé ça [Il est l’homme le plus écouté de France de 7h à 9h sur France Inter, ndlr]. Et le bonheur d’avoir les journaux avant tout le monde. »
Philippe Cerboneschi alias Zdar du groupe Cassius [Musiciens de l’année] : « Je n’oublie jamais rien et mon premier job ça a été serveur. Ça m’a appris que je ne voulais pas faire ce métier et que je voulais vraiment faire de la musique. »
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