Recrutement CNRS

Doctorant en Structure en Parton de Nucleon H/F - CNRS

  • Orsay - 91
  • CDD
  • CNRS
Publié le 17 juin 2025
Postuler sur le site du recruteur

Les missions du poste

La compréhension de la chromodynamique quantique (QCD) est un défi majeur en physique des particules à basse énergie qui retient aujourd'hui beaucoup l'attention de la communauté scientifique. Le manque de compréhension des phénomènes fondamentaux concernant la structure interne des nucléons, la façon dont leur masse émerge et dont leur spin se construit, a conduit et conduit toujours à un immense effort expérimental. De plus, la compréhension des interactions nucléon-nucléon dans les noyaux - appelées corrélations à courte distance - et la façon dont ce phénomène est corrélé au fait que les fonctions de structure inélastiques profondes diffèrent considérablement pour les noyaux de différentes tailles - connu sous le nom d'effet EMC - constitue une quête majeure en physique hadronique. Les installations expérimentales comme le laboratoire Jefferson (JLab) et le futur collisionneur électron-ion (EIC) sont des terrains fertiles pour la recherche expérimentale visant à déterminer un large ensemble de fonctions de structure qui décrivent la distribution des constituants du nucléon (les partons) dans les espaces d'impulsion et de configuration. En particulier, le futur EIC sera un accélérateur de particules révolutionnaire conçu pour explorer la structure interne des protons et des noyaux. En faisant entrer en collision des électrons de haute énergie avec des ions, il vise à percer les mystères de la QCD et de la force nucléaire forte. L'EIC fournira des informations sur les éléments constitutifs de la matière, transformant potentiellement notre compréhension de l'univers.

Le projet de thèse se divise en deux parties complémentaires qui doivent être menées en parallèle. La première consiste à analyser les données déjà existantes et entièrement calibrées pour la diffusion Compton virtuelle profonde (DVCS) de l'expérience CLAS12 au JLab et la seconde consiste à effectuer des travaux d'instrumentation pour le calorimètre électromagnétique EIC et des études de simulation en préparation du détecteur EIC.

- Nuc. Phys. A 1026 (2022)
- EPJA 52, 268 (2016)
- Nature 566, 354-358 (2019)
- Nature 560, 617-621 (2018)
- PRL 96, 082501 (2006)
- ArXiv :2305.13666
- ArXiv :2305.18112
- ArXiv :2410.08384
- Phys. Lett. B 123, 275-278 (1983)
- Phys. Lett. B 202, 603-610 (1988)

Contexte de travail
Le laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie est un laboratoire de physique des deux infinis sous tutelle du CNRS, de l'université Paris-Saclay et de l'université de Paris, né en 2020 de la fusion des cinq UMR situées sur le campus universitaire d'Orsay : le Centre de sciences nucléaires et de sciences de la matière (CSNSM), le laboratoire d'Imagerie et modélisation en neurobiologie et cancérologie (IMNC), l'Institut de physique nucléaire d'Orsay (IPNO), le Laboratoire de l'accélérateur linéaire (LAL) et le Laboratoire de physique théorique (LPT).

Les thèmes de recherche du laboratoire sont la physique nucléaire, la physique des hautes énergies, les astroparticules et la cosmologie, la physique théorique, les accélérateurs et les détecteurs de particules ainsi que les recherches et développements techniques et applications associées pour l'énergie, la santé et l'environnement.

La structure dispose de capacités techniques très importantes (environ 280 ingénieurs et techniciens) dans tous les grands domaines requis pour concevoir, mettre au point et en oeuvre les dispositifs expérimentaux nécessaires à son activité scientifique : mécanique, électronique, informatique, instrumentation, techniques d'accélération et des techniques de la biologie. Ces forces techniques représentent un atout de premier plan pour la conception, le développement et l'utilisation des instruments nécessaires (accélérateurs et détecteurs). La présence des infrastructures de recherche et des plateformes technologiques rassemblées sur le site du laboratoire constitue également un atout majeur. Enfin, environ 90 ITA des services administratifs et support travaillent aux côtés des scientifiques et ingénieurs.

Le doctorant travaillera au sein du groupe JLab/EIC du pôle scientifique PHE du laboratoire.
Le groupe comprend environ 11 physiciens (6 chercheurs permanents, 2 post-doctorants et 3 doctorants).
Le doctorant fera partie de la collaboration CLAS du Jefferson Lab et de la collaboration EIC.
IJCLAB fonde sa politique de recrutement sur la promotion de l'égalité, de la diversité et de l'inclusion. Valeurs essentielles, elles permettent le développement professionnel des agents, véritables acteurs d'une réussite collective, mais également le développement du laboratoire lui-même.

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l'autorité compétente du MESR.
Contraintes et risques
Le candidat retenu devra être inscrit à un programme de doctorat de l'école doctorale Pheniics. Des déplacements réguliers aux États-Unis sont à prévoir pour participer à des réunions de collaboration et travailler sur place. Des déplacements sont également prévus pour présenter des résultats lors de conférences internationales.

Postuler sur le site du recruteur

Ces offres pourraient aussi vous correspondre.

Parcourir plus d'offres d'emploi