Technicien en automatismes

automaticien,  mécanicien de maintenance

Ces techniciens polyvalents sont recherchés, dans tous les secteurs qui fabriquent des produits en continu : automobile, aéronautique, construction mécanique, bois, textile, agroalimentaire, chimie, domotique... Ils s'insèrent facilement dans les services recherche et développement, les bureaux d'études et les services de maintenance. Portes ouvertes à ces spécialistes, dans les sociétés d'ingénierie, qui conçoivent l'architecture des automatismes et en assurent le suivi. Des places à prendre dans les sociétés de maintenance industrielle qui fournissent des prestations d'entretien, de réparation ou de rénovation, pour l'automobile ou l'agroalimentaire. Très recherché dans de nombreux secteurs et pour de multiples fonctions, cet homme-orchestre évolue rapidement dans son entreprise. Plusieurs années d'expérience lui permettent de devenir principalement chef de projet, responsable de bureau d'études ou responsable de maintenance. 1900 euros brut/mois

Dans une grande entreprise de production, ce technicien est spécialisé, le plus souvent au bureau d'études ou en production, mais il peut également travailler en maintenance ou au service après-vente. Dans une société d'ingénierie, ses fonctions seront davantage tournées vers la rédaction de cahier des charges, vers la mise en service et les essais. Machines d'imprimerie, lignes d'assemblage d'automobile, dispositif de stockage industriel... ce professionnel polyvalent peut être amené à travailler sur les projets les plus variés. Emballer des yaourts, régler des feux de circulation, actionner une écluse... relèvent aussi de son domaine. Selon l'importance du projet à réaliser, le technicien en automatismes n'a pas le même degré de responsabilité. Assistant de l'ingénieur pour les affaires complexes, comme par exemple, la mise en place d'une ligne de robots soudeurs, il peut prendre totalement en charge la conception d'une machine ou d'un dispositif de manutention (chariot guidé...).

Le technicien en automatisme exerce avant tout un métier de matheux. Il passe une grande partie de son temps à calculer et à établir les équations logiques qui décrivent le comportement d'un système. Une démarche logique doublée d'un raisonnement rigoureux est donc nécessaire, pour concevoir et mettre en place des systèmes complexes. La grande variété des systèmes à traiter exige des connaissances étendues dans des domaines très divers. Les compétences de ce technicien, au coeur des nouvelles technologies, sont donc largement pluridisciplinaires : mécanique, électricité, électrotechnique, automatismes, pneumatique, hydraulique... Au sein d'une équipe, ce professionnel est en contact permanent avec les clients et les fournisseurs. Il est également en relation étroite avec le bureau d'études, la production et la maintenance. Il travaille en tandem avec l'ingénieur automaticien. Savoir communiquer dans ce métier est indispensable.

Chaque système automatisé est réalisé sur mesure, selon les besoins du client. Avec l'ingénieur, ce technicien détermine les opérations à automatiser (mélanger, emballer, stocker...) et les contraintes à respecter (cadence de production...). Il consigne tout, dans un cahier des charges. Pour définir l'architecture du système, il utilise des outils de modélisation et de simulation. Il assure le réglage des automates et la programmation des robots. Il les intègre ensuite, au processus de fabrication. En production, il met en place une chaîne de mesure et de contrôle, à l'aide de capteurs et de systèmes programmables. Là, il utilise les logiciels de télégestion et de supervision, pour gérer les modes de marche et d'arrêt. Il effectue de nombreux tests, avant la mise en service. Suivre et entretenir les installations, c'est aussi le rôle de ce technicien polyvalent. Dépannage, amélioration et optimisation des systèmes automatisés... peuvent relever de ses fonctions. En service après-vente, il peut aussi assurer le suivi technique auprès de la clientèle.

Pratiquement tous les DUT et BTS du secteur industriel, permettent d'accéder à des fonctions de technicien en automatismes. En effet, ces diplômes qui se préparent en deux ans après un bac scientifique, S, STI2D ou STL, comportent tous, un programme approfondi en automatisme, génie mécanique, génie électrique, informatique, contrôle, métrologie... Sans oublier la maîtrise de l'anglais. • DUT Génie électrique et informatique industrielle; • BTS Mécanique et automatismes industriels, pour l'industrie manufacturière; • BTS Contrôle industriel et régulation automatique, pour les industries de production en continu.; • Par ailleurs, de très nombreuses licences professionnelles orientées automatismes (en un an après un bac + 2) délivrent une qualification très appréciée des employeurs. Très pointues, elles permettent d'élargir ses compétences, ou de se spécialiser en conception, en maintenance ou en gestion de projet. Leurs objectifs communs de formation : savoir appréhender globalement un système, mettre en oeuvre les techniques les plus diverses, gérer et animer un projet, assurer une maintenance spécialisée.