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mécanicien automobile,  garagiste
Fiche Métier :

Technicien automobile
mécanicien automobile,  garagiste

À mesure que l'automobile incorpore de plus en plus d'électronique, son entretien et sa réparation se complexifient. Le secteur de la réparation automobile emploie désormais un personnel de mieux en mieux formé. Le mécanicien, véritable technicien automobile, est aujourd'hui souvent recruté avec un bac professionnel. C'est le bon niveau pour se donner toutes les chances.

Vie professionnelle

Une rude concurrence
À l'heure où l'électronique représente plus de 20 % du prix d'un véhicule, les garages non rattachés à un réseau, en perte de vitesse, offrent peu de débouchés. Ils sont amenés à s'adapter ou à disparaître. Il faut donc se tourner vers des structures plus récentes pour décrocher un emploi. La concurrence est rude entre les concessionnaires des grandes marques et les centres automobiles qui proposent une vaste palette de services en entretien et en réparation.
Des possibilités d'évolution
Après quelques années de métier, le technicien auto peut accéder au poste de chef d'équipe ou de chef d'atelier. Il peut également devenir réceptionnaire (accueil du client) ou conseiller technique (suivi de l'évolution technologique, assistance aux techniciens). S'il a des bases en gestion et en comptabilité, il peut se mettre à son compte et créer une entreprise artisanale.
Salaire du débutant
A partir du Smic

Conditions de travail

Des pannes complexes
Pour remplacer un joint de culasse ou des plaquettes de freins, le mécanicien utilise toujours ses outils traditionnels : tournevis, clés, pinces, marteaux... Mais les réparations portent désormais souvent sur des problèmes électroniques complexes (freinage ABS, climatisation, fermeture centralisée des portes...), qui nécessitent une prise en charge informatique des pannes.
Une aide au diagnostic
Le technicien utilise alors la valise de diagnostic fournie par le constructeur. Il branche l'appareil sur une prise située dans l'espace moteur ou sous le tableau de bord. Il sélectionne sur l'écran l'élément à ausculter et obtient alors des indications techniques nécessaires, ainsi que la liste des réparations à effectuer.
Petits et grands garages
Autonome, ce technicien doit aussi rendre compte de ses interventions au chef d'équipe ou d'atelier. Ses conditions d'exercice varient du petit garage traditionnel à l'entreprise dotée d'équipements sophistiqués. Il doit savoir adapter ses horaires en fonction de la charge de travail. Enfin, il peut être amené à se déplacer pour un dépannage, ou pour s'approvisionner en pièces détachées.

Compétences

Des capacités d'adaptation
Compétent dans les disciplines traditionnelles de l'automobile (mécanique, électricité...), le mécanicien auto sait également s'adapter aux évolutions technologiques (électronique embarquée, utilisation d'outils de diagnostic...).
La tête et les mains
Il doit assurer une intervention rapide et efficace sur des véhicules dont les gammes se renouvellent sans cesse. Un esprit d'analyse, de réflexion et d'observation est indispensable pour déceler la panne et organiser le travail de réparation. Habile et précis dans ses gestes, le technicien est rigoureux et méthodique dans ses interventions.
Le sens du service
Il doit avoir une bonne constitution physique pour supporter les positions inconfortables, les graisses, les solvants et autres lubrifiants utilisés. Enfin, ses qualités relationnelles lui permettent d'écouter le client, de comprendre ses attentes et de le conseiller.

Nature du travail

Trouver l'origine de la panne
Après avoir écouté les indications du client, le mécanicien examine rapidement le véhicule. Cette phase lui permet d'émettre une hypothèse sur l'origine de la panne. À l'aide du matériel d'aide au diagnostic, il réalise des tests sur les éléments mécaniques, électriques ou électroniques.
Il remplace ou répare
Il interprète les résultats, identifie l'origine de la défaillance, fait le bilan des réparations à exécuter. En cas de problème sérieux, il soumet au client un devis. Une fois le diagnostic établi, il approvisionne son poste de travail en pièces détachées, démonte les organes défectueux, remplace ou remet en état les pièces endommagées. Puis il effectue les différents réglages (allumage, injection...) en suivant les recommandations du constructeur.
De nouveaux services
Il procède ensuite aux essais sur route, et réalise les dernières mises au point. L'intervention terminée, il remet le véhicule au client, explique en détail les réparations pratiquées, et commente la facture. Aujourd'hui, l'offre de services gagne du terrain. Le technicien doit alors s'adapter à de nouvelles activités : interventions rapides (assistance 24 heures sur 24), précontrôle technique, forfait révision-entretien...

Formation pour accéder au métier

Pour accéder à ce métier, on peut  commencer par préparer un CAP, en deux ans après la 3e , mais un bac pro est conseillé. Il est encore possible de s'insérer avec un CAP  mais au risque de n'effectuer que des opérations d'entretien courant. Contrairement aux titulaires d'un bac pro, les titulaires d'un CAP ne réalisent généralement pas de diagnostic et travaillent en suivant les instructions d'un chef d'équipe ou d'un chef d'atelier. Les diplômes de référence sont : Le CAP maintenance des véhicules automobiles, option véhicules particuliers.   Le bac pro maintenance de véhicules automobiles option voitures particulières . Ces diplômes peuvent être complétés par une mention complémentaire pour davantage de spécialisation.