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médiaplanneur,  responsable de plan média,  webplanneur
Fiche Métier :

Chargé d'études média
médiaplanneur,  responsable de plan média,  webplanneur

Il choisit les supports les mieux adaptés à la diffusion d'un message publicitaire, tout en veillant à ne pas dépasser un certain budget. Très au fait de l'actualité des médias, il se plonge dans l'analyse de nombreuses études (d'audience, de consommation...) et s'entoure des conseils de multiples interlocuteurs. Une fois son plan média rédigé, il en suit l'exécution et le modifie s'il ne donne pas les résultats escomptés. Il n'y a pas de voie royale pour accéder à ce métier, mais un bac + 5 est conseillé.

Vie professionnelle

Des opportunités à saisir
Les agences et, plus encore, les centrales d'achat recrutent. Les principaux débouchés se situent à Paris, en région parisienne et dans les grandes villes de province. Des places se libèrent régulièrement car, dans ce secteur, la mobilité est très fréquente.
Progresser par étapes
Pour maîtriser les mécanismes d'élaboration d'un plan média, 5 ou 6 ans sont nécessaires. On commence, en général, comme assistant média dans une agence. L'expérience aidant, on devient chargé d'études junior, puis senior. Plus tard, on peut accéder à un poste de directeur média.
Salaire du débutant
De 1900 à 2250 euros brut par mois.

Conditions de travail

Dans une agence
Quand il exerce dans une agence de publicité, le chargé d'études média sollicite l'avis des créatifs et des commerciaux. Il sous-traite une partie des études à des assistants ou à des spécialistes externes. Il rencontre régulièrement les équipes commerciales des supports visés.
Dans une centrale
En centrale d'achats, ce professionnel collabore étroitement avec l'acheteur d'espaces et se met en relation avec les agences de publicité. Les acheteurs et les vendeurs des régies publicitaires font également partie de ses interlocuteurs.

Compétences

Rigueur et esprit de synthèse
Ce professionnel, rigoureux, est capable de brasser et de synthétiser de multiples données chiffrées (statistiques, études de marché, sondages d'opinion, mesures d'audience, tarifs de publicité, etc.) et textuelles (pour analyser le public ciblé par une campagne de publicité, par exemple). Les sommes en jeu peuvent être considérables : un budget pouvant atteindre plusieurs millions d'euros.
Intuition recommandée
Le médiaplanning n'étant pas une science exacte, la maîtrise des chiffres ne suffit pas. Il faut aussi avoir du flair pour repérer les tendances, anticiper les évolutions...
Informé et ouvert
Pour maîtriser les différents supports de communication, le chargé d'études met régulièrement à jour ses connaissances, en suivant l'actualité des médias. Professionnel aimant les contacts humains, il aime travailler en équipe et sait se montrer fin négociateur.

Nature du travail

Recueillir des informations
Pour trouver le support le mieux adapté au message qu'il veut transmettre, le chargé d'études média recueille et analyse des informations nombreuses et variées : nature du produit à promouvoir et sa place sur le marché, campagnes publicitaires réalisées par les concurrents, descriptif de la clientèle (âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, habitudes de consommation, etc.).
Choisir les médias
Puis il sélectionne les médias dans lesquels la publicité sera insérée : presse généraliste ou spécialisée, radio, télé, affichage dans le métro... Les études de lectorat et d'audience lui fournissent de précieux indices qu'il exploite à l'aide de logiciels spécialisés.
Proposer un plan média
Il peut alors rédiger un plan média (document détaillant la stratégie adoptée et le coût) qui sera soumis à l'approbation du chef d'agence et du client. Une fois la campagne lancée, le chargé d'études contrôle son impact et réajuste, s'il le faut, son action.

Formation pour accéder au métier

Il n'existe pas de formation spécifique au médiaplanning. Un bac + 5 semble cependant le minimum requis pour exercer ce métier exigeant. Les recruteurs apprécient les diplômés des écoles de commerce, mais aussi les étudiants ayant suivi un 3e cycle universitaire en communication, économie ou gestion. Les titulaires d'un master professionnel en statistiques ont également une carte à jouer.
Niveau bac + 5
• Masters pro économie, gestion, communication, mention sciences du management, spécialité marketing et stratégie; économie et gestion, mention marketing et stratégie, spécialité marketing, études des marchés et commercialisation; sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, mention marketing, spécialité marketing stratégique et opérationnel; économie, gestion, affaires européennes et internationales, mention information contrôle études, spécialité chargé d'études économiques et marketing... • Diplôme d'institut d'études politiques (IEP); • Diplôme d'écoles supérieures de commerce et de gestion; • Diplôme d'écoles spécialisées...