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analyste en fusion--acquisition
Fiche Métier :

Conseiller(ère) en fusion-acquisition
analyste en fusion--acquisition

Exerçant au sein de banques d'affaires ou de grands cabinets de conseil, le conseiller en fusions-acquisitions guide les entreprises dans l'exécution de leurs projets financiers : opérations d'achat, de vente, d'introduction en Bourse et de restructurations... Entouré d'une équipe d'experts, il supervise le projet : depuis la phase de négociation à la mise en oeuvre des modalités de la transaction.

Vie professionnelle

Plus nombreux, plus compétitifs
Les privatisations, l'internationalisation multiplie les deals (contrats) potentiels et les rend de plus en plus complexes. Cette évolution du marché pousse à une professionnalisation accrue des conseillers. Plus nombreux et plus compétitifs, ces spécialistes renouent avec la mobilité (y compris à l'international).Concurrence oblige, les grands établissements recrutent, qu'il s'agisse des banques d'affaires ou des banques généralistes.
Vers des postes de direction
Les jeunes diplômés débutent généralement comme auditeurs ou analystes juniors avant d'acquérir une certaine expertise.L'évolution classique consiste à mener des transactions de plus en plus nombreuses et importantes, pour devenir senior autour de la trentaine.Si les possibilités d'évolution vers d'autres filières restent limitées, le métier ouvre vers des postes de direction : associé-gérant dans une banque spécialisée dans le conseil aux entreprises, directeur financier d'une entreprise cliente, par exemple.
Salaire du débutant
De 3800 à 6100 euros brut par mois.

Conditions de travail

Banque ou entreprise
Le conseiller peut travailler dans une banque classique ou d'affaires, ou encore dans une société de conseil financier. Il peut aussi intégrer directement une entreprise : les très grands groupes préférant employer leurs propres conseillers.
Entouré de spécialistes
Le plus souvent, le conseiller s'entoure d'une équipe de spécialistes en droit, en fiscalité, en marchés financiers... Certaines banques organisent leur département fusions-acquisitions par spécialité. Chaque collaborateur ne travaille alors que sur un type d'opération : les dossiers de fusion-rachat de sociétés ou encore ceux d'introduction en Bourse. Le travail peut également être réparti par secteur spécifique : automobile, institutions financières, industrie, télécommunications...
Avec de l'expérience
Plus le conseiller est expérimenté, plus il s'investit dans l'élaboration des opérations et plus il participe aux négociations. La nature de son travail est également fonction de la taille du projet... et du nombre de collaborateurs : l'importance de la mission conditionne le nombre d'équipiers.

Compétences

Expertise et sens du risque
Ce métier exige une compétence pluridisciplinaire (finances, droit, activités commerciales et comptables...). Mais, au quotidien, ce sont également dans ses qualités personnelles que le conseiller en fusions-acquisitions doit puiser : réactivité et capacité d'analyse pour le diagnostic des situations, créativité et sens du risque pour la conception des scénarios financiers.
Bon relationnel
Les opérations de rapprochement d'entreprises sont d'une extrême complexité, du fait du nombre d'acteurs impliqués dans le processus (dirigeants, banquiers, experts-comptables, conseils, acquéreurs...). Intervenant à toutes les étapes de la transaction, le conseiller en fusions-acquisitions doit savoir s'adapter à son interlocuteur et avoir de vrais talents de négociateur.
Globe-trotter polyglotte
Pour devenir conseiller en fusions-acquisitions, être parfaitement bilingue, voire trilingue, devient indispensable dans un contexte de mondialisation. Très souvent en déplacement à travers le monde, le conseiller doit également faire preuve d'une totale disponibilité.

Nature du travail

Conseiller en amont
Rachat de société, vente de filiales, fusion, introduction en Bourse... autant d'opérations financières complexes qui nécessitent l'intervention du conseiller en fusions-acquisitions. Sa première mission : dénicher les bonnes affaires ! À lui de détecter, pour ses clients, les cibles potentiellement rentables en suivant de très près l'actualité du marché et en s'appuyant sur une vraie culture spécialisée et sectorielle.
Remporter un appel d'offres
Après avoir évalué les facteurs risques et monté un dossier financier et juridique complet, il doit démontrer l'intérêt stratégique de l'opération au client. Toutes les banques sont en compétition pour décrocher les mandats de conseils : un carnet d'adresses bien rempli fait souvent la différence.
Piloter les transactions
Lorsque ses propositions sont acceptées, le conseiller s'entoure d'experts (juristes, économistes...). De conseiller, il devient un véritable négociateur. Il pilote la transaction et s'implique plus particulièrement dans les phases de valorisation et de rédaction des protocoles d'accord (qui précèdent la conclusion de l'affaire). Plusieurs mois sont souvent nécessaires au montage des dossiers... sans aucune certitude de conclure l'affaire au final.

Formation pour accéder au métier

Le conseiller en fusions-acquisitions ne possède pas de formation type, même si le niveau de qualification pour ce poste est très élevé. Les banques d'affaires recrutent des jeunes diplômés des meilleurs écoles de commerce et d'ingénieurs, souvent titulaires de mastères spécialisés et/ou de MBA en finance. Les masters universitaires en finance d'entreprise, ingénierie financière ou comptabilité, contrôle, audit sont également très prisés. Idéalement, ce cursus se complète avec un diplôme de la filière expertise comptable (DCG, DSCG ou DEC). Une première expérience en audit ou en banque d'affaires est souvent demandée.
Niveau bac + 5 et plus
• Masters pro gestion, mention finance, spécialités banque et finance; finance d'entreprise et ingénierie; sciences économiques, mention monnaie finance, spécialité techniques financières et bancaires; gestion, mention sciences du management, spécialité gestion financière et fiscalité; droit, économie, gestion, mention finance, spécialité finance d'entreprise... • Master recherche sciences du management, spécialité finance d'entreprise... • Diplôme d'école supérieure de commerce; • Diplôme d'école d'ingénieur • Mastèresspécialisés dans le domaine de la finance...