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ingénieur des industries aéronautiques et spatiales
Fiche Métier :

Ingénieur aéronautique
ingénieur des industries aéronautiques et spatiales

Diplômés bac+5, les ingénieurs en aéronautique sont majoritairement passés par une école d'ingénieurs, le plus souvent spécialisée en aéronautique. Ils sont capables de travailler au sein d'équipes pluridisciplinaires et internationales. Les jeunes diplômés s'insèrent, dans un premier temps, en bureaux d'études ou dans les services d'essais.

Vie professionnelle

D'abord les études et les essais
Les jeunes diplômés commencent souvent leur carrière dans les bureaux d'études ou les services d'essais. On leur confie la responsabilité de projets simples. Avec quelques années d'expérience, ils peuvent gérer des projets plus complexes, encadrer des équipes ou bifurquer vers la fonction commerciale, qui nécessite de la pratique et une double compétence.
Grâce au papy-boom
La tendance est plutôt au ralentissement des embauches. Les entreprises maintiennent toutefois un certain volume de recrutements pour faire face aux départs à la retraite.
Salaire du débutant
2200 et 2900 euros brut/mois.

Conditions de travail

Trois régions
L'industrie aéronautique et spatiale se concentre principalement dans trois régions : l'Île-de-France (qui comptabilise à elle seule 36 % des effectifs), Midi-Pyrénées (22 % des effectifs) et l'Aquitaine (12 % des effectifs).
Trois types d'entreprises
Au premier rang des employeurs, on compte les grandes entreprises qui conçoivent et fabriquent les avions ou les véhicules spatiaux (EADS, Dassault Aviation, Eurocopter). Viennent ensuite les motoristes, comme la SNECMA, qui réalisent les moteurs d'avion et d'hélicoptère, les systèmes de propulsion des fusées ou des engins militaires tactiques. Dernier vivier d'emplois, les équipementiers fournissent les constructeurs en sièges, systèmes informatiques, équipements électriques et hydrauliques...

Compétences

Ouvert
Dans cette industrie mondialisée, les équipes sont internationales. L'anglais est la langue de travail. La mise à jour permanente des connaissances est impérative pour rester à la pointe de la technologie.
Pas trop individualiste
Les entreprises ont adopté une organisation par projets. Elle implique, pour les ingénieurs, des capacités de synthèse et une aptitude aux compromis entre les contraintes techniques et les objectifs économiques. Il faut aussi savoir s'intégrer dans des équipes pluridisciplinaires.

Nature du travail

Très diversifiées
Les ingénieurs employés chez les constructeurs aéronautiques exercent une palette d'activités aussi large que les technologies qu'ils connaissent et utilisent : l'électronique, la mécanique, l'optique, les matériaux composites, les télécommunications, etc.
Électronicien
Spécialisé en électronique, l'ingénieur est capable d'intervenir sur les écrans des radars aériens, les systèmes de radio-transmission ou encore les appareils de détection aérienne. Selon les cas, il va développer ces produits de haute technologie, les tester, en superviser la fabrication ou les commercialiser.
Spécialiste de l'informatique
S'il est plutôt spécialiste de l'informatique, il va s'intéresser à l'informatique embarquée à bord des appareils ou liée au contrôle de la trajectoire des satellites. Il met au point les logiciels des calculateurs qui contrôlent les manoeuvres, enregistrent les pannes ou défaillances.
Mécanicien
L'ingénieur mécanicien conçoit des pièces et des ensembles : cellules d'avion, voilures (les ailes), tuyères (pour les réacteurs), trains d'atterrissage... Légèreté des matériaux, tenue des pièces et sécurité sont ses maîtres mots. C'est dans les bureaux d'études qu'il exerce le plus souvent ses talents.

Formation pour accéder au métier

Les écoles d'ingénieurs sont le passage quasiment obligé. Les formations universitaires devraient intéresser de plus en plus les industriels ( master, doctorat). Les écoles d'ingénieurs proposent des formations généralistes (en mécanique, électronique...) avec parfois des options aéronautique comme à Centrale Paris et Centrale Lyon, l'ENSTA, L'ENST, l'EPF... Les écoles spécialisées en aéronautique sont au nombre de six : l'ENAC, l'ISAE Supaéro, l'ISAE ENSICA, situées à Toulouse et l'IPSA qui a aussi un site à Ivry sur Seine, l'ENSMA à Poitiers et l'ESTACA à Levallois-Perret. Admission sur concours après prépa (MP de préférence), éventuellement L2, BTS, DUT pour certaines. L'ENSICA et l'ENSMA offrent quelques places à des prépas technologiques (post- bac STI2D (développement durable)). Seules l'ESTACA et l'IPSA recrute directement après le bac S. Les titulaires d'un master ont, quant à eux, des opportunités dans le secteur de la maintenance. Plusieurs masters professionnels peuvent être préparés à l'université. Ils concernent le génie mécanique en aéronautique, la maintenance aéronautique, la mécanique des fluides et l'énergétique...

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