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Fiche Métier :

Marchandiseur
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Le marchandiseur met au point un véritable plan de bataille pour optimiser les espaces de vente et doper le chiffre d'affaires. Employé par un fournisseur ou une grande surface, il n'ignore rien du comportement des consommateurs et des techniques de présentation des produits. Titulaire d'un bac + 2 voire d'un bac + 5, il a d'abord occupé un premier poste dans la vente, comme chef de rayon, par exemple.

Vie professionnelle

Une fonction incontournable
La concurrence acharnée entre les marques a permis au métier de se développer. Aujourd'hui, toute entreprise soucieuse de voir ses ventes progresser a recours à un marchandiseur. Des places sont à prendre du côté des industriels comme des distributeurs.
Tous types de produits
Le marchandiseur est particulièrement recherché pour mettre en valeur les produits alimentaires, d'hygiène et de beauté. Mais sa capacité à faire décoller les ventes dans les secteurs du textile, du sport ou du bricolage est également très appréciée.
Vers un poste de responsable
Avec une première expérience en tant que commercial, un marchandiseur peut évoluer, au bout de quelques années, vers des postes à responsabilités : chef des ventes régional, directeur des ventes... Il peut aussi s'orienter vers le marketing ou les achats.
Salaire du débutant
Environ 2100 euros brut par mois.

Conditions de travail

Derrière un écran
Durant la phase de conception de son plan d'action, le marchandiseur ne quitte pas son bureau. Il travaille essentiellement sur ordinateur pour consulter les résultats commerciaux d'un magasin ou visualiser un nouvel aménagement de l'espace de vente.
Sur le terrain
Très mobile, le marchandiseur visite souvent les fabricants de produits et les points de vente. Les rendez-vous dans les magasins ont lieu en dehors des horaires d'ouverture, car les articles doivent être en place quand les clients arrivent.

Compétences

Le sens de l'analyse
Les capacités d'analyse du marchandiseur permettent d'exploiter au mieux les nombreuses informations qui lui sont transmises : études de marché, panels de consommateurs... Il sait également rédiger des synthèses de toutes ces données et prendre les décisions qui s'imposent.
Créer et s'adapter
Bien sûr, en matière de présentation des produits, il y a des recettes qui portent toujours leurs fruits. Mais il faut, à chaque fois, être capable de s'adapter à un nouveau contexte et faire preuve d'imagination. C'est le point fort du marchandiseur.
Changer de peau pour comprendre
Pour que ses préconisations aient une chance d'être suivies, le marchandiseur doit sans arrêt se mettre à la place de son interlocuteur. Ainsi, il anticipe et comprend mieux ses questionnements, ce qui débouche alors sur un partenariat équilibré, où chacun y trouvera son compte.

Nature du travail

Repérer les ventes trop faibles
Le marchandiseur passe au crible les relevés de vente et lit les études permettant de comprendre le comportement des consommateurs. Il identifie les marchandises qui ont du mal à s'écouler et en cherche les causes : prix trop élevé, emballage peu pratique, visibilité en rayon nulle...
Déclencher l'acte d'achat
Maîtrisant l'ensemble des techniques de présentation des produits, il cherche le décor ou l'emplacement idéal... qui déclencheront chez le client l'envie spontanée d'acheter. Il peut aussi organiser des opérations de promotion ou impulser une nouvelle stratégie publicitaire.
Convaincre et mettre en place
Pour que sa stratégie réussisse, le marchandiseur doit absolument y faire adhérer le maximum de personnes (directeur de magasin, chefs de rayon, vendeurs, etc.). C'est la raison pour laquelle il explique en détail son projet afin que chacun soit persuadé qu'il est bien construit et prometteur sur le plan commercial. Une fois le projet validé, il participe à sa mise en place.

Formation pour accéder au métier

Il existe peu de diplômes spécifiques au marchandisage. En revanche, la plupart des formations proposées dans le domaine du commerce et de la distribution abordent cette thématique. À bac + 3,c'est le cas des licences pro et des diplômes d'écoles de commerce. À bac + 5, des masters pro et des diplômes d'écoles supérieures de commerce.
Niveau bac + 2
• BTS management des unités commerciales (MUC); • DUT techniques de commercialisation.
Niveau bac +3
• Licence pro spécialisées en commerce et distribution; • Diplôme d'école de commerce : réseau des 25 EGC, Sup'TG (Reims, Bordeaux) Sup'Est (Nancy, Metz)... • Formation complémentaire d'initiative locale (FCIL) négociateur marchandiseur (lycée Borde Basse à Castres; lycée Saint-Denis à Annonay).
Niveau bac +5
• Master pro du secteur commerce, vente, marketing, tel que le master pro mention économie gestion administration, spécialité commerce-vente avec unités d'enseignement en marchandisage (université d'Artois) • Diplôme d'école supérieure de commerce : la plupart proposent des spécialisations commerce-vente, distribution, marketing.