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cambiste de marché,  broker,  opérateur sur les marchés
Fiche Métier :

Trader
cambiste de marché,  broker,  opérateur sur les marchés

Intuitif et bien informé, le trader spécule sur les marchés financiers en ne prenant que des risques calculés. Ses connaissances techniques et économiques lui permettent d'anticiper les revirements de situation et de réagir au plus vite quand les choses se gâtent. Le métier est bien rémunéré, mais hautement stressant. Les montages financiers étant devenus très complexes, les profils scientifiques ont la cote. Un diplôme d'ingénieur ou un bac + 5 en maths sont appréciés, à condition d'être assortis d'une formation de haut niveau en finances.

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Vie professionnelle

Faire ses preuves
Pour pénétrer le petit milieu très fermé de la haute finance, rien de mieux que les stages. Plus que sur leur diplôme, les candidats à un poste de trader sont jugés sur leur comportement. Le sang-froid que l'on parvient à garder dans une situation de crise et le réseau relationnel que l'on tisse autour de soi font toute la différence.
Viser les sociétés de Bourse
Les sociétés de Bourse constituent le principal débouché. Mais les banques possédant des salles de marché recrutent également des traders. À noter que le développement des sociétés de Bourse en ligne a créé de nouvelles opportunités.
Prévoir sa reconversion
Après quelques années d'exercice à un rythme trépidant, les nerfs risquent de s'user et une reconversion est vivement conseillée. Le trader peut devenir responsable de front office ou s'orienter vers d'autres métiers de la finance et de la Bourse, tels que gestionnaire de portefeuille ou analyste financier.
Salaire du débutant
De 2500 à 5800 euros brut par mois.

Conditions de travail

Dans les salles de marché
Le trader exerce dans les salles de marché où se déroulent les négociations commerciales, dans une ambiance survoltée et extrêmement bruyante. Il travaille pour le compte d'un établissement financier, d'une grande banque ou d'une société de Bourse. Dans 75 % des cas, c'est un homme qui exerce cette profession.
En indépendant
Avec l'émergence du « day trading » (qui consiste à réaliser de petites plus-values en multipliant les transactions sur une journée), les traders ont la possibilité de se mettre facilement à leur compte.

Compétences

Résistant au stress
Quel que soit le produit sur lequel il travaille, le trader vit en permanence sous pression. Les sommes engagées sont énormes et les résultats immédiats (qu'il s'agisse de gains ou de pertes). Mieux vaut, par conséquent, avoir les nerfs solides.
Du flair et de la vivacité
Un bon trader a le sens du marché. Il fait preuve à la fois d'astuce et d'intuition. Il est capable de réagir très vite face à un événement et de prendre, sans tarder, les bonnes décisions.
Audacieux mais pas tête brûlée
Il sait prendre des risques et accepte l'idée de perdre ce qu'il a misé. Le métier comporte incontestablement un aspect ludique, mais il faut garder la tête froide et respecter certaines limites. Le trader est, de toute façon, soumis à des contrôles très fréquents.

Nature du travail

S'informer
Dès son arrivée, le matin, dans la salle des marchés, le trader consulte les journaux et les dépêches d'agence pour repérer les événements susceptibles d'influer sur le cours du change. Il suit l'évolution des marchés internationaux en temps réel.
Acheter et vendre
Le trader dit « courtier » achète et vend des titres selon les demandes de son client et les opportunités du marché. Il s'intéresse, selon les cas, aux actions, aux obligations, aux bons du Trésor, aux devises...
Prendre position
Plus expérimenté, le trader appelé « market maker » met en place une véritable stratégie. Il anticipe les ventes qui risquent d'être conclues par les commerciaux : dans le jargon, on dit qu'il prend des positions.

Formation pour accéder au métier

Le profil idéal pour exercer le métier de trader : un diplômé d'école d'ingénieurs titulaire d'un 3e cycle universitaire en finances. Ces formations peuvent être complétées par un mastère spécialisé. Dans tous les cas, il est impératif de parler l'anglais des affaires, car la plupart des échanges se font dans cette langue.
Niveau bac + 5
• Diplôme d'ingénieur spécialisé en finance; • Diplôme d'école de commercespécialisé en finance; • Diplôme d'institut d'études politiques (IEP)spécialisé en finance; • Masters pro mathématiques, informatique, décision et organisation, mention mathématiques de modélisation et décision, spécialité ingénierie statistique et financière; mathématiques, informatique et applications, mention mathématiques appliquées à l'économie et la finance, spécialité ingénierie du risque : finance et assurance... • Masters recherche économie et économétrie, mention marchés et intermédiaires financiers; droit, économie, gestion, mention finance, spécialité finance de marché; économie, mention banque, finance, assurance, spécialité monnaie, banque, finance... • Mastères spécialisés analyse financière internationale; finances internationales; techniques financières; finance des marchés, innovations et technologies; banque et ingénierie financière; ingénierie financière...