Fiche Métier :

Souscripteur

Les compagnies d'assurances ont besoin du souscripteur pour savoir si la demande d'un client est recevable et fixer le barème de sa cotisation. Technicien, ce professionnel est aussi un homme de communication. Il sait s'entourer de conseils avant de prendre une décision et fournir des informations précises à un assuré. Les candidats ayant acquis une double compétence (par exemple, juridique et technique) sont particulièrement appréciés.

Vie professionnelle

Expérience souhaitée
Les candidats les plus appréciés des recruteurs ? Ceux qui ont su compléter leur formation initiale par quelques années d'expérience dans un métier technique ou industriel. Les jeunes diplômés ont toutefois la possibilité de démarrer à un poste de souscripteur junior.
Des professionnels recherchés
Quand il s'agit de recruter, les compagnies d'assurances privilégient les métiers qui contribuent à équilibrer leurs comptes. Elles apprécient tout particulièrement les souscripteurs car, grâce à ces professionnels, elles ne prennent que des risques calculés et sont à l'abri des mauvaises surprises.
Des évolutions certaines
Son rôle pivot dans la garantie des risques, sa connaissance approfondie des produits de l'entreprise, sa capacité à s'adapter à des situations variées... permettent au souscripteur d'évoluer vers l'inspection commerciale, le marketing...
Salaire du débutant
De 2700 à 3000 euros brut par mois.

Conditions de travail

En collaboration
Pour prendre une décision, le souscripteur s'appuie sur les éléments fournis par l'inspecteur vérificateur et le réseau de distribution (agents généraux, courtiers). Il doit aussi tenir compte de la politique globale de la compagnie d'assurances qui l'emploie.
Des déplacements sur le terrain
Pour cerner les activités professionnelles des assurés et se faire une idée des risques à garantir, le souscripteur se rend sur leurs lieux d'exercice. Il est donc amené à visiter des usines, des chantiers de construction, des exploitations agricoles, etc.
Se spécialiser
Pour répondre de façon pertinente aux besoins d'un marché, le souscripteur se spécialise de plus en plus : dans le secteur agricole, les industries chimiques, les travaux publics ou le transport de marchandises... Toutefois, il reste attentif aux autres branches professionnelles afin de pouvoir évoluer.

Compétences

Vigilance et anticipation
Gérant des contrats d'un montant élevé, ce professionnel doit faire preuve d'une grande vigilance. Quand il étudie le dossier d'un client, il doit repérer les paramètres qui peuvent s'avérer lourds de conséquences. Il est capable de se projeter dans l'avenir et d'anticiper les éventuels sinistres.
Des connaissances techniques
Établir un contrat pour une entreprise industrielle suppose de mener des recherches techniques sur ses activités. Un souscripteur ayant des connaissances pointues dans tel ou tel domaine sera plus à l'aise pour évaluer les risques auxquels son client peut être confronté. Dans le cas contraire, il devra solliciter l'avis d'experts.
Négociation et information
Le souscripteur maîtrise l'art de la négociation. Il consacre également une bonne partie de son temps à justifier ses choix, arguments à l'appui. Il joue un rôle d'interlocuteur auprès des intermédiaires (agents généraux, courtiers) comme des assurés, qu'il doit pouvoir renseigner sur leurs contrats.

Nature du travail

Évaluer les risques
Sa première mission : apprécier les risques qu'il fait courir à sa compagnie en acceptant de prendre en charge tel ou tel client (le plus souvent un professionnel du secteur industriel ou agricole). Il étudie avec soin le dossier du candidat et fait appel à des inspecteurs vérificateurs pour visiter les sites (entreprises, chantiers...). Parfois, il n'hésite pas à se déplacer lui-même sur le terrain pour voir la nature des biens à assurer.
Définir les termes du contrat
Supervisant la rédaction des contrats, le souscripteur adapte les clauses standard, habituellement proposées par sa société, pour faire du sur-mesure. Il fixe les conditions de garantie et calcule le montant des primes à payer par l'assuré.
Assurer un suivi
Une fois le contrat signé, il participe activement à son suivi. Si les données changent en cours de route, par exemple, si l'activité du professionnel assuré se développe à l'international, il procède aux ajustements nécessaires du contrat.

Formation pour accéder au métier

Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion, diplôme d'ingénieur, master en droit des assurances, diplôme d'actuaire... permettent d'accéder au métier de souscripteur. Mais pas forcément dès la sortie des études. La meilleure stratégie pour se faire recruter ? Se doter d'une seconde compétence (par le biais d'un diplôme) ou acquérir une petite expérience professionnelle dans un secteur en rapport avec les clients que l'on sera amené à assurer. Pour un poste de souscripteur junior, une licence professionnelle peut suffire...
Niveau bac + 3
• Diplôme de l'ESA(bachelor assurances); • Licences pro assurance, banque, finance, spécialité gestion juridique des contrats d'assurance; assurance, banque, finance, spécialité assurance...
Niveau bac + 5
• Diplôme d'école supérieure de commerce; • Diplôme d'ingénieur; • Diplôme d'actuaire; • Diplôme de l'École nationale d'assurances (ENASS) • Diplôme d'université (DU)droit des assurances; de l'Institut des assurances (Lyon 3); • Master pro droit, mention droit de l'entreprise et des contrats, spécialité droit des assurances; • Master recherche droit, mention droit du risque, spécialité risque, assurance, responsabilité.