Interview – Avec « Optimystique », Eric Antoine enchante le monde du travail
Auteur Aurelya | Catégorie InterviewEn lançant une conférence destinée aux acteurs du monde de l’entreprise, Eric Antoine est clairement là où on ne l’attend pas. Le magicien, comédien et humoriste n’est pourtant pas une erreur de casting. Grâce à ses connaissances en psychologie, sophrologie ou encore PNL, il compte bien aider dirigeants, managers et salariés à retrouver le chemin de la confiance et de l’optimisme. Pour relever ce défi, l’artiste a plus d’un tour dans son sac !
Jobintree : « Optimystique ». Cela pourrait être le nom de l’un de vos spectacles. Mais qu’en est-il dans les faits ? S’agit-il d’un divertissement ?
Eric Antoine : Il s’agit vraiment d’une conférence. Il y a deux parties dont l’une plus spectaculaire avec deux effets de magie que je dissèque, analyse, décortique. Mais cela reste une conférence. Bien sûr, j’essaye de rendre l’exercice ludique et divertissant. Je ne veux pas être dans l’ennui. Et ce sont les mots qui vont être pédagogiques. Le rire aussi est un extraordinaire outil pédagogique.
Jobintree : Le grand public vous connaît surtout par l’intermédiaire de vos spectacles, de votre petit grain de folie, votre coiffure savant-fou. Il ne vous attend pas sur le terrain du monde du travail, non ?
E. A. : Lors de cette conférence, je me présente en moi-même. J’ai une tenue civile sans érection capillaire. Je ne suis pas le personnage que l’on voit au théâtre ou à la télévision. Je sais que l’on ne m’attend pas forcément sur cette thématique. Mais, en fait, je renoue avec mon métier de base qui était dans l’événementiel. C’est un retour aux sources. Puis, j’ai une formation multiple et une expérience de vie. Cela fait que j’ai à la fois cette culture de l’entreprise et du spectacle.
Jobintree : A qui vous adressez-vous lors de ces conférences ? A des dirigeants, des managers, des employés ? Quelle est la finalité ?
E. A. : La finalité est de se rapprocher des buts que vous vous êtes fixés par des tournures d’esprit, et ce, à tous les niveaux de l’entreprise, dans tous les métiers. Je n’ai donc pas de cible type. En revanche, j’adapte mon discours. Le hasard a fait que j’ai commencé par des conférences destinées à des dirigeants et des managers, ce qui ne sera pas le cas pour la prochaine. Donc je serai amené à présenter d’autres exemples qui collent à cette nouvelle situation.
Jobintree : Entre vos spectacles et vos apparitions télévisées, quelle place occupent ces conférences dans votre emploi du temps ?
E. A. : Effectivement, j’ai un agenda très chargé. J’envisage de ne pas en réaliser plus de 12 à 15 par an. Cela n’empêche pas que ces rendez-vous hors télé, hors média sont importants. Je veux transmettre, partager la valeur de l’optimisme.
Jobintree : Vous parlez de « valeur » et de transmission. Est-ce que cela vous tient autant à cœur d’intervenir auprès des acteurs de l’entreprise ? Et pourquoi ?
E. A. : J’aime l’idée que je suis investi d’une petite mission au cours de cette vie. Lorsque je suis en représentation, j’ai envie que les spectateurs se fêtent eux-mêmes, se fêtent les uns les autres, qu’ils fassent vibrer la vie. Puis, ce public – parce qu’il m’a vu à la télé ou par le bouche-à-oreille – paye sa place pour venir me voir. Je suis donc dans une certaine zone de confort. Avec les conférences, je vais chercher de nouvelles personnes qui ne me connaissent pas forcément. C’est une mise en danger. J’ai bientôt 40 ans, j’ai un vécu. Mais que suis-je capable d’apporter aux autres ? Je suis en quête de curiosité, d’aventure et aussi d’une certaine réalité. Le succès est là. Je remplis des Zéniths. Je suis dans un confort un peu irréaliste. Tout le monde est au petit soin pour moi. Je me coupe du quotidien de mes contemporains. Grâce aux conférences je me connecte à une autre réalité. J’espère leur apporter quelque chose et apprendre d’eux aussi.
Jobintree : Quels sont les premiers retours des participants ? Avez-vous des choses à améliorer ?
E. A. : Les retours sont très positifs. Ils trouvent très surprenant de découvrir l’envers du décor, les techniques théâtrales, la sophrologie, la PNL [Programmation neuro-linguistique], etc. Ils sont interpellés. De mon côté, comme d’habitude, je vois surtout ce qui peut être amélioré, comme une partie trop longue, chiante, peut-être trop professorale. D’autres parties en revanche sont clairement prêtes.
Jobintree : Quel souvenir gardez-vous de l’entreprise ?
E. A. : J’ai bossé dans le milieu hospitalier – et quoi qu’on en dise c’est aussi une entreprise –, la vente, un vidéo-club, l’événementiel, une boîte de publicité, etc. J’ai un souvenir plutôt agréable en fait. J’ai toujours été guidé par la volonté de travailler avec les gens avec qui j’avais vraiment envie de travailler. C’est un luxe que je me suis accordé alors que je n’en avais pas toujours les moyens. Il faut être honnête, travailler, on est tous obligés de le faire. Autant que cela soit une forme de plaisir. Il ne faut pas que cela devienne une torture ou une souffrance, la même que l’on connaît lorsque l’on n’aime pas l’école. Ca détruit le bonheur, la créativité…
J’ai toujours eu des rencontres cordiales, ça s’est toujours bien passé. J’ai pu à chaque fois m’épanouir. Je pense que ce n’est pas uniquement le fruit du hasard. J’en suis aussi responsable par des attitudes, des choix. C’est aussi ce que l’on aborde lors de la conférence.
Pour plus d’information concernant la conférence :
faustine@faustinecharles.com
Copyright photo : Laurent Seroussi
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