21
Nov
2017
Auteur Sophie |
Catégorie Actu emploi
Selon une étude Deloitte, en 2025, 75% de la population active sera composée par la génération Y. Mais qui sont ces nouveaux travailleurs nés entre 1980 et 2000 ?
Elle a beau être observée sous toutes les coutures, la génération Y reste une énigme pour nombre de commentateurs. Dans un monde qui évolue à une vitesse sans précédent, les médias, la sphère politique et bien sûr l’entreprise ne cessent de se questionner sur le devenir de cette classe d’âge qui représentera 75% des actifs en 2025 d’après une étude Deloitte. Sans parvenir pour autant à se mettre d’accord.
Car pour les uns, elle est malheureuse au travail, en permanence à la recherche de sens dans sa vie professionnelle et terriblement exigeante. Quand pour les autres, elle est volontaire, engagée et innovante. Les enquêtes successives s’entendent pourtant sur un point : ces digital natives, qui ont grandi avec les nouvelles technologies, accompagnent les transformations, voire les provoquent. Mais peut-on en conclure que la génération Y s’apprête à révolutionner le monde du travail et à bouleverser les codes de l’entreprise ?
La génération Y : conventionnelle ou révolutionnaire ?
79% (1) des 18-30 ans sont convaincus que leur génération a une conception différente du travail par rapport aux générations précédentes, à savoir les X (les sacrifiés) ou encore les Baby-boomers (les enfants “gâtés de l’histoire”). Et 54 % sont persuadés que d’ici dix ans, le travail n’aura plus rien à voir avec sa forme actuelle. Réalistes, ils sont conscients que l’automatisation, l’intelligence artificielle ou encore les nouveaux modèles économiques représentent des défis incontournables. Certains sont mêmes tentés par l’aventure entrepreneuriale.
Cependant, ils sont près de 70% à considérer le CDI comme un contrat symbolisant la sécurité et une sorte de garantie pour stabiliser leur avenir. Quasiment 60% des 18-30 ans souhaiteraient être salariés plutôt qu’indépendants.
(1) Etude ViaVoice pour ManpowerGroup