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chercheur en biologie de l'environnement
Fiche Métier :

Biologiste en environnement
chercheur en biologie de l'environnement

Santé, enseignement, cosmétique, agroalimentaire... les biologistes sont partout. Mais, face au réchauffement climatique, à l'utilisation des OGM (organismes génétiquement modifiés) ou aux risques de pollutions multiples, le biologiste en environnement doit appliquer ses méthodes pour mieux comprendre et protéger le milieu dans lequel nous vivons. En particulier pour préserver les ressources en eau et en évaluant tous les effets néfastes du monde industriel sur l'homme et les milieux naturels (faune et flore).

Vie professionnelle

Trop de diplômés
Le marché de l'environnement se développe de façon régulière. Mais il existe un décalage entre le nombre de postes offerts et les diplômés. Ainsi, il y a pléthore de diplômés en protection de la nature et en gestion des espaces naturels, alors que ces deux secteurs sont peu recruteurs, et que 75 % des emplois concernent la gestion de l'eau et celle des déchets !
Double compétence : la combinaison gagnante
Aujourd'hui, le secteur de l'environnement a acquis ses lettres de noblesse. Les compétences dans ce domaine sont reconnues et appréciées des employeurs (entreprises, collectivités locales ou territoriales, bureaux d'études, associations écologiques). En particulier, les cursus liés à l'environnement ou les spécialisations en dernière année d'étude d'un cursus classique (économie, droit, chimie...).
Salaire du débutant
De 2000 (dans le secteur public) à 2220 euros (dans le secteur privé) brut par mois.

Conditions de travail

Dedans ou dehors
Dans son labo ou derrière son bureau, le biologiste en environnement ne chôme pas. Tantôt à procéder à des expérimentations, tantôt à rédiger des rapports et des études destinés à des décideurs (élus locaux, chefs d'entreprise, industriels, ministères, associations écologiques...). Il peut aussi se déplacer sur le terrain (au bord des rivières, dans les champs et les bois, en mer...) pour procéder à des prélèvements, surveiller des habitats naturels, réaliser des inventaires...
Dans le public et le privé
Selon sa spécialisation, le biologiste en environnement peut avoir des employeurs variés. Par exemple, le conseil supérieur de la pêche, les directions départementales de l'agriculture ou de l'équipement, le Cemagref (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts), EDF, les collectivités locales ou territoriales, les entreprises privées éco-industrielles, les SSCE (sociétés de services et de conseil en environnement), les établissements publics de recherche (CNRS, Inserm, Inra, Institut Pasteur, universités...).

Compétences

Le sens de l'adaptation
Le biologiste en environnement exerce un métier à la frontière de la recherche fondamentale, de la recherche appliquée, de la production et du contrôle qualité. En plus de son expertise scientifique, il est doté de fortes capacités d'adaptation pour passer d'un domaine d'études à un autre. Autonome, il doit aussi être capable de travailler en équipe.
De la pédagogie
Comme tout chercheur, le biologiste en environnement lit et rédige beaucoup. Pour retranscrire ses expériences, préparer le dépôt d'un brevet, diffuser des rapports et des articles pour la communauté scientifique, les décideurs ou le grand public. La maîtrise de l'anglais est indispensable pour échanger et communiquer avec ses collègues internationaux.

Nature du travail

Des recherches ciblées
Spécialiste du vivant sous toutes ses formes, le biologiste en environnement effectue des recherches spécialisées en écologie. Son but est de préserver et de tirer partie des ressources naturelles et industrielles dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, de l'habitat...
Diverses spécialités
Tandis que l'hydrobiologiste s'intéresse à la qualité des eaux (rivières, mers, étangs...) et à la vie de leurs occupants (espèces animales et végétales), l'écotoxicologue étudie les effets du bruit, des fumées chimiques, des colorants alimentaires, des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur la santé de l'homme et l'environnement.
Former des écocitoyens
Le développement durable fait partie de ses préoccupations. Objectif ? Améliorer les situations économiques, sociales et écologiques en vue de laisser un monde « propre » aux générations futures. Comment ? En protégeant la nature et en gérant au mieux les ressources naturelles. Ce qui signifie : anticiper les pollutions et les risques industriels, trouver des parades, aménager les cadres de vie... En d'autres termes participer à l'éducation des écocitoyens du XXIe siècle.

Formation pour accéder au métier

Master universitaire en biologie ou en biologie-biochimie ou diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie : c'est le minimum requis pour devenir biologiste en environnement. D'ailleurs, il est souvent titulaire d'un doctorat (bac + 8), voire d'un diplôme d'État en pharmacie. C'est le cas des écotoxicologues, par exemple. En outre, les titulaires d'un diplôme de niveau bac + 5 en économie, droit, chimie peuvent suivre une dernière année de spécialisation dans le domaine de la biologie environnementale. Ce double profil est très apprécié des employeurs. Mais il demande de sérieuses bases scientifiques au départ. • Master pro ou recherche en biologie cellulaire et moléculaire, génétique, pharmacologie, biologie végétale ou animale... • Diplôme d'ingénieur spécialisé en biologie • Doctorat en biologie, toxicologie...