Auditeur financier

auditeur comptable et financier,  contrôleur comptable et financier,  inspecteur comptable et financier

Seules les grosses sociétés, à dimension internationale, qui désirent vérifier l'activité de leurs différentes filiales (ou harmoniser leurs actions), développent un service d'audit interne de 5 à 30 personnes, financiers et gestionnaires compris. Mais ces grandes entreprises peuvent aussi faire appel aux services d'auditeurs externes pour étoffer leur équipe ou certifier leurs comptes. Les auditeurs internes évoluent vers des postes de direction financière. Les auditeurs externes sont, eux, parfois recrutés par des clients pour des postes financiers, de gestion, et même de direction. Au bout d'une dizaine d'années, ils peuvent aussi passer le diplôme d'expert-comptable et intervenir auprès de plusieurs sociétés, en tant qu'associés. De 2200 à 3200 euros brut par mois.

L'auditeur financier peut être interne, c'est-à-dire salarié de l'entreprise, sous l'autorité du chef d'entreprise. Il peut aussi être externe : il est alors membre d'un cabinet d'audit et intervient aussi bien dans les banques, les compagnies d'assurances que dans les entreprises industrielles, de services, les PME ou les grands groupes internationaux. Ce métier relève, à l'origine, du conseil aux activités comptables et financières. Mais, à la différence du contrôleur de gestion, cet homme (plus rarement cette femme) intervient en réponse à une demande précise. Son activité, très proche de celle du commissaire aux comptes, permet d'évaluer la qualité de l'information, la performance et l'efficacité d'une entreprise. L'auditeur effectue des missions ponctuelles et successives. La certification des comptes le mobilise de septembre à juin, l'automne étant consacré aux interventions préliminaires. Puis, au cours du premier trimestre de l'année suivante, les comptes sont certifiés. Salarié d'une entreprise qu'il ausculte, l'auditeur interne traite de dossiers plus confidentiels et peut intervenir directement là où il le faut.

L'écoute est la première des qualités requises. L'auditeur doit, en effet, comprendre une situation en posant des questions pertinentes, mais aussi se montrer attentif aux besoins et aux critiques. Cet esprit curieux et ouvert sait s'adapter à ses interlocuteurs. Sa grande discrétion l'aide à créer un climat de confiance, ce qui ne l'empêche pas de défendre son point de vue avec fermeté. Ses capacités de synthèse, d'analyse et de rigueur lui permettent de hiérarchiser les problèmes. Immergé dans le domaine des finances et de la comptabilité, il possède des connaissances approfondies en économie, droit et gestion. C'est à la fois un matheux qui manie les outils informatiques (dont des logiciels spécialisés) et un communicant qui maîtrise l'anglais... et bien souvent d'autres langues étrangères. Les journées de l'auditeur sont longues et stressantes, surtout lorsqu'il est en mission dans plusieurs sociétés à la fois. Chaque mission d'audit a ses spécificités, son univers et son langage. À l'auditeur de trouver ses marques.

Mandaté le plus souvent par un cabinet d'audit, l'auditeur financier se rend dans les entreprises pour contrôler la régularité et la sincérité des comptes annuels, conformément à la législation et aux normes en vigueur dans le pays où siège la société. Son objectif : garantir la fiabilité des résultats auprès des pouvoirs publics mais aussi des partenaires de l'entreprise (actionnaires, banquiers, clients...). L'auditeur financier rencontre et interroge les dirigeants de la société, consulte tous les documents financiers, analyse les derniers comptes annuels, les carnets de commande... Il doit bien connaître la société, ses particularités, son environnement économique et social afin de mieux comprendre tout ce qui peut avoir une incidence sur les comptes à vérifier. Il rédige ensuite un rapport où apparaissent de nombreux conseils et recommandations, voire des plans d'action, destinés à améliorer le fonctionnement et la gestion d'un secteur.

Le poste d'auditeur financier requiert une formation supérieure (de niveau bac + 5 au moins) en finance, comptabilité, gestion, audit-conseil. • Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion; • Masters pro droit, économie, gestion, mention comptabilité et finance, spécialité direction financière, contrôle de gestion et audit interne; droit, économie, gestion, mention sciences de gestion et du management, spécialité comptabilité, contrôle, audit... • Masters recherche droit, économie, gestion, mention finance, comptabilité, contrôle, audit spécialité finance, comptabilité, contrôle, audit... • Mastères spécialisés audit; audit et conseil; audit et expertise; audit et information financière, audit interne et contrôle de gestion; audit, contrôle de gestion et système d'information...